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Les 16 moments forts des Jeux de Rio 2016 (PHOTOS/VIDÉO)

Les 16 moments forts des Jeux de Rio 2016 (PHOTOS/VIDÉO)

Le Brésil dit au revoir au monde entier après 16 jours d’efforts, de victoires, de défaites, de moments historiques et de gestes parfois moins glorieux.

D’une quadruple médaillée canadienne en natation au plus grand athlète olympique de l’histoire qui tire sa révérence en passant par les trois médailles remportées par un sprinteur, voici 16 moments parmi de nombreux qui ont marqué les Jeux.

Les adieux de Phelps

Le nageur américain Michael Phelps a fait ses adieux olympiques avec un bilan éclatant. Un total de 23 médailles d’or, 3 d’argent et 2 de bronze en 5 Jeux olympiques. À 31 ans, il tire un trait définitif sur sa carrière avec six médailles à Rio de Janeiro.

«En sortant de l’autobus et en marchant vers la piscine ce soir, je me suis presque mis à pleurer. Dernier échauffement, dernière fois que je mettais un maillot, dernière fois que je représentais mon pays devant des milliers de personnes. C’est fou! Beaucoup mieux que c’était il y a quatre ans (à Londres). C’est comme ça que je voulais finir ma carrière», a raconté Phelps après sa dernière course.

Le troisième triplé d’Usain Bolt

Usain Bolt a accompli ce que peu d’observateurs croyaient possible: remporter les 100, 200 et 4 x 100 m à trois Jeux olympiques de suite. Bolt se retirera vraisemblablement après ces Jeux. Il a pu convaincre le monde entier qu’il était le plus rapide de l’histoire.

Sa certaine complicité avec le Canadien Andre De Grasse a aussi marqué les amateurs. Les accolades ont été nombreuses entre la légende et le jeune. Le point culminant est sans doute ce moment où De Grasse a accéléré à la fin du 200 m pour chauffer Bolt en demi-finales.

Au 100 m, De Grasse est monté sur la troisième marche du podium, puis a gagné l’argent au 200 m et le bronze au 4 x 100 m.

Une nouvelle coqueluche en natation

Elle a 16 ans et rentrera à la maison avec quatre médailles au cou, en plus d’un record olympique au 100 m libre. Penelope «Penny» Oleksiak en a surpris plus d’un avec ses prouesses à la piscine. La cerise sur le gâteau: elle a été désignée porte-drapeau pour le Canada à la cérémonie de clôture.

Mo Farah dans les annales

Médaillé d’or à Londres aux 5000 et 10 000 m, le Britannique Mo Farah est devenu le deuxième homme de l’histoire, après Lasse Virén, à décrocher deux fois de suite l’or olympique sur ces deux distances. Au 10 000 m, il a grimpé sur la plus haute marche du podium après une chute en raison d’un accrochage avec son collègue d’entraînement, l’Américain Galen Rupp. Ce dernier l’a attendu au lieu de profiter de cet incident.

La fabuleuse histoire de Juan Martin Del Potro

Ils étaient nombreux à avoir annoncé leur forfait pour Rio à cause, notamment, du virus Zika. Mais le no 1 mondial, Novak Djokovic, y était. Et ses ambitions étaient grandes. Toutefois, son passage aura été de courte durée.

Le 141e joueur mondial, Juan Martin Del Potro, l’a battu dès le premier tour. L'Argentin a finalement gagné la médaille d’argent. Del Potro est l’histoire de ce tournoi olympique de tennis, remporté encore une fois par le Britannique Andy Murray.

D’une favéla brésilienne à l’or olympique

La judoka Rafaela Silva, originaire d'une favéla, a fait chavirer de bonheur le Brésil dès le début des Jeux olympiques quand elle a offert à son pays la toute première médaille d'or de «ses» Jeux olympiques avec le titre dans la catégorie des -57 kg.

«Que quelqu'un comme moi qui viens de la Cité de Dieu [célèbre favéla de Rio, NDLR] et qui a commencé le judo à 5 ans comme une plaisanterie devienne championne olympique, c'est inexplicable», a-t-elle déclaré.

Des partisans trop partisans

Pas facile d’affronter des athlètes brésiliens dans leur pays. De nombreux sportifs ont été hués par la foule à Rio. Beaucoup d'athlètes ont été choqués par le comportement des foules hostiles. Du lot, il y a eu Renaud Lavillenie. Le Français était opposé au Brésilien Thiago Braz da Silva en finale du saut à la perche et a été conspué à ses derniers essais.

«C'est la première fois qu'on voit ça en athlétisme. Je pense que la dernière fois qu'on a vu ça, c'est quand Jesse Owens a couru en 1936», avait déclaré le Français dans une référence aux JO de Berlin, sous le régime nazi.

Le Français s’est ensuite excusé, mais trop peu trop tard, le charivari a repris à la cérémonie de remise des médailles. Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a qualifié la réaction des Brésiliens d’«inacceptable».

Le dopage et les Russes

Avant même le début des Olympiques, le scandale autour du système de dopage russe faisait la manchette et ça s’est poursuivi tout au long des Jeux de Rio. Le CIO en a même profité pour disqualifier des athlètes russes médaillés des Jeux de Pékin en 2008.

Puis, il y a eu l’exclusion de toute l’équipe d’athlétisme russe, à l’exception de la sauteuse en longueur Darya Klishina qui a participé à la finale.

Un membre influent du CIO en prison

Il y a eu le scandale du dopage, mais aussi celui de la vente illégale de billets.

Le président du Comité olympique irlandais et des comités olympiques européens, Patrick Hickey, a été arrêté puis conduit à la prison à sécurité maximale de Bangu.

M. Hickey, 71 ans, est accusé d’avoir mis sur pied un lucratif réseau qui a généré une recette «d’au moins 2,8 millions d’euros (4,05 M$ CA)», selon la police brésilienne, qui affirme que 781 billets ont été saisis. M. Hickey a «temporairement» démissionné de toutes ses fonctions.

Le mensonge de Ryan Lochte

Le nageur américain et 12 fois médaillé olympique Ryan Lochte a raconté avoir été victime d’un vol à main armée au petit matin quand il revenait d’une fête dans un quartier de Rio avec trois de ses coéquipiers.

Lochte a déclaré au réseau américain NBC qu’il avait été volé par des gens qui se seraient fait passer pour des policiers. Il avait aussi ajouté qu'on avait porté une arme à sa tempe.

«On s'est fait arrêter, ces gars-là sont sortis avec un badge de policier. Ils ont sorti leurs armes, ils nous ont dit de nous mettre à terre. Je me suis dit : "On n'a rien fait de mal, alors non, je ne me mets pas à terre"», a-t-il dit.

Le hic: ce n’est pas tout à fait cela qui s’est produit. Selon les autorités brésiliennes, des membres du groupe auraient vandalisé une station-service, menant une juge à interdire aux Américains de quitter le pays. Ryan Lochte a finalement présenté ses excuses dans les médias sociaux.

Les demandes en mariage

Les Jeux olympiques de Rio ont été le théâtre de quelques demandes en mariage. D’abord, la photo de la joueuse américano-brésilienne Isadora Cerullo qui se fiance avec sa petite amie sur un terrain de rugby, publiée plus tôt cette semaine, a fait le tour du monde.

Puis, la plongeuse chinoise He Zi a eu toute une surprise en descendant du podium, puisqu’une bague de mariage est venue accompagner sa médaille d’argent.

L’eau verte

La piscine pour la compétition de plongeon et le bassin extérieur de water-polo ont pris une teinte verte pendant les Jeux, ce qui a soulevé plusieurs questions. La Fédération internationale de natation (FINA) a indiqué dans un communiqué que des réservoirs ont manqué de produits chimiques pour maintenir l’eau à un niveau de pH normal.

Le comité de médecine sportive de la FINA a mené des tests de qualité d’eau et a conclu qu’il n’y avait pas de risque pour la santé des athlètes. Quelques jours plus tard, les organisateurs ont vidé les piscines pour les remplir d’eau... bleue!

Petite crise diplomatique Canada-États-Unis

L’Américain Ashton Eaton s’est retrouvé malgré lui au milieu d’une petite crise controverse au Stade olympique de Rio lorsqu’il a fièrement porté une casquette aux couleurs canadiennes. Le champion olympique de décathlon encourageait alors sa femme, la Canadienne Brianne Theisen-Eaton, qui participait à l’heptathlon.

Le Canadien Evan Dunfee et son esprit sportif

Evan Dunfee n’a pas seulement terminé le 50 km marche. Il l’a fait en encourageant et en aidant le champion français Yohann Diniz. À deux kilomètres de la fin, le marcheur canadien a eu un contact avec Hirooki Arai. Il a glissé en 4e position. Après la disqualification du fautif, il a obtenu la médaille de bronze. Mais il l'a perdue après le protêt remporté par le Japonais.

L’athlète originaire de la Colombie-Britannique a frappé l’imaginaire dans les heures qui ont suivi les événements en raison de son esprit sportif et de sa grande classe. Il n'a pas voulu porter sa cause devant le Tribunal arbitral du sport.

L’égoportrait qui donne espoir

Les gymnastes Lee Eun-ju et Hong Un-jong, respectivement des Corées du Sud et du Nord, ont offert un rare moment de complicité entre les deux pays. Les jeunes gymnastes ont pris un égoportrait ensemble après une compétition. La scène a été capturée de manière impromptue par un photographe au moment où les tensions entre les deux pays frères sont toujours aussi vives.

Des tensions sur le tatami

L’Égyptien Islam El Shehaby a refusé de donner la main à son adversaire israélien Or Sasson après la victoire de ce dernier en judo. La délégation égyptienne a rapidement renvoyé le judoka chez lui et le CIO l’a réprimandé pour son manque d’esprit sportif.

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Un 17e moment marquant, parce qu’on ne pouvait s’en empêcher:

Une Acadienne en finale du 3000 m steeple

L'Acadienne Geneviève Lalonde a terminé 4e de sa vague de qualification et a établi un record canadien au 3000 m steeple le 13 août au Stade olympique de Rio. Deux jours plus tard, jour de la fête nationale des Acadiens, Lalonde a été la première Canadienne de l’histoire à prendre part à la finale de l'épreuve. Elle a fini 16e.

Les plus belles photos de Rio 2016

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