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Vente de Rona: Couillard a les mains sales et doit démettre Daoust, dit le PQ

Vente de Rona: Couillard a les mains sales, dit le PQ

L'opposition péquiste estime que le ministre Jacques Daoust doit démissionner, ayant menti à la population dans le dossier de la vente de Rona et ainsi commis un outrage au parlement.

Le premier ministre Philippe Couillard est aussi pris à partie personnellement dans ce dossier, ayant les mains sales, selon l'expression utilisée vendredi par le député péquiste de Sanguinet, Alain Therrien, en conférence de presse.

M. Therrien dit avoir transmis une lettre au président de l'Assemblée nationale, pour qu'il se saisisse du dossier et statue à savoir si le ministre a ou non menti aux élus, une accusation très grave passible de sanction.

Ce n'est pas la première fois que l'opposition péquiste réclame la démission du ministre des Transports et auparavant ministre du Développement économique.

Vendredi, M. Therrien est revenu à la charge à la suite de nouvelles révélations indiquant qu'un courriel faisait la démonstration que l'ex-directeur de cabinet de M. Daoust, Pierre Ouellet, avait autorisé la vente de 11 millions d'actions de Rona au géant américain Lowe's.

M. Daoust a toujours affirmé qu'il n'avait pas été mis au courant de la transaction et ne l'avait jamais autorisée. Vendredi, il a réaffirmé sa version des faits, ajoutant que son directeur de cabinet n'était pas tenu de l'informer de ce genre de choses.

Un échange de courriels daté du 26 novembre 2014 et obtenu par TVA indique que le vice-président principal d'Investissement Québec, Jean-Jacques Carrier, demandait l'aval du gouvernement pour procéder

à la vente massive des millions d'actions du géant québécois de la quincaillerie qui avaient été acquises par Investissement Québec. Une réponse positive a suivi de la part de M. Ouellet.

Rappelons qu'un rapport de la Vérificatrice générale est allé dans le même sens, concluant elle aussi, à partir des procès-verbaux d'Investissement Québec, que la transaction avait été approuvée par M. Daoust, ce qu'il a toujours nié.

Une commission parlementaire spéciale doit faire le point la semaine prochaine sur la vente de Rona.

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