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Boko Haram: la mère d'une fillette de Chibok demande un échange de prisonniers

La mère d'une fillette de Chibok demande un échange de prisonniers

La mère d'une écolière kidnappée par Boko Haram à Chibok a appelé le président nigérian à accepter la demande du groupe extrémiste pour libérer ses militants en échange des quelque 200 fillettes qui sont gardées captives.

Une vidéo publiée dimanche montre des dizaines de fillettes qui avaient été enlevées en avril 2014, et l'une d'entre elles dit que "certaines" pourraient avoir été tuées dans les frappes aériennes, une déclaration démentie par le ministre de la Défense du pays.

Dans la même séquence, une fillette demande aux parents de presser le gouvernement de libérer les militants de Boko Haram pour que les écolières soient relâchées en échange.

Sa mère, Esther Yakubu, a pleuré lorsqu'elle a vu sa fille vivante à l'écran. Elle croit que le gouvernement devrait accepter la proposition du groupe.

Elle a rappelé que toutes les fillettes qui s'étaient échappées du groupe jusqu'ici avaient réussi seules, sans le gouvernement ou l'armée.

Des dizaines d'écolières ont réussi à se tirer des griffes de Boko Haram quelques heures après leur capture. En mai, une fillette avait réussi à fuir la forêt de Sambisa, un bastion du groupe extrémiste, affirmant avoir été aidée par son "mari" désillusionné.

Le président Muhammadu Buhari a été élu aux dernières élections de mars 2015 en grande partie parce que son prédécesseur, Goodluck Jonathan, n'avait pas réussi à libérer les fillettes.

"M. Buhari peut absolument se permettre d'échanger les vies de terroristes pour des écolières", a déclaré l'avocat Emmanuele Ogebe, qui a lancé une campagne pour éduquer les fillettes de Chibok aux États-Unis.

Les représentants du gouvernement demeurent prudents, soulignant que des négociations ont déjà échoué parce qu'ils ne s'adressaient pas aux bonnes personnes.

"Nous sommes extrêmement prudents. Nous voulons nous assurer que ceux qui communiquent sont ceux qu'ils disent être", a affirmé le ministre de l'Information, Lai Mohammed.

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