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Remise en question de l'ancienneté: des chefs syndicaux s'indignent

L'idée de remettre en question l'ancienneté ne plaît pas trop à ces syndicats!
Woman sitting at table in meeting room, focus on mature businessman in foreground, portrait
Juice Images Ltd via Getty Images
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MONTRÉAL — À la veille du congrès des jeunes du Parti libéral du Québec, qui veulent remettre en question l'importance du principe de l'ancienneté dans les milieux de travail, deux présidents de centrales syndicales les invitent à la prudence.

Les jeunes du PLQ, qui se réuniront le week-end prochain à Saint-Augustin-de-Desmaures, débattront de l'idée voulant que la compétence prime sur le nombre d'années d'expérience des travailleurs au moment d'évaluer des candidatures à un poste, et ce, afin de faciliter l'accès des jeunes à des postes enviables.

Au cours d'entrevues, jeudi, tant le président de la Fédération des travailleurs du Québec, Daniel Boyer, que la présidente de la Centrale des syndicats du Québec, Louise Chabot, ont dénoncé les préjugés colportés par cette remise en question du critère de l'ancienneté.

Daniel Boyer, de la FTQ, souligne que cela part d'une fausse prémisse voulant que l'ancienneté est le seul critère d'avancement, alors que la compétence est également évaluée. Il fait valoir que l'ancienneté est justement un critère objectif pour mesurer la qualité d'une candidature.

De son côté, Louise Chabot, de la CSQ, déplore le fait que derrière cette remise en question se cache une croyance voulant que l'on maintienne en poste des employés non compétents, parce qu'ils ont beaucoup d'ancienneté.

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