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François Legault estime que la course à la direction du PQ «ne lève pas»

La course à la direction du PQ manquerait de piquant
Coalition Avenir Quebec (CAQ) party leader Francois Legault speaks during a campaign stop in Saint-Bruno-de-Montarville, Quebec, August 29, 2012. Quebec voters will go to the polls in a provincial election September 4. REUTERS/Christinne Muschi (CANADA - Tags: POLITICS ELECTIONS)
Christinne Muschi / Reuters
Coalition Avenir Quebec (CAQ) party leader Francois Legault speaks during a campaign stop in Saint-Bruno-de-Montarville, Quebec, August 29, 2012. Quebec voters will go to the polls in a provincial election September 4. REUTERS/Christinne Muschi (CANADA - Tags: POLITICS ELECTIONS)

Alors qu'il amorce une tournée du Québec, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, dit ne pas s'inquiéter de l'attention que devrait susciter cet automne la course à la direction du Parti québécois, qui "ne lève pas", selon lui.

M. Legault annonçait mardi qu'il parcourra plusieurs régions du Québec pour convaincre plus d'électeurs de se rallier à son parti, qui n'est pas encore assez connu selon lui.

À deux ans des élections provinciales de 2018, M. Legault estime que le Parti québécois (PQ) ne pourra plus reprendre le pouvoir dans un avenir prévisible, et ce, peu importe le chef qui prendra la tête du parti au mois d'octobre.

Le PQ propose la souveraineté et un référendum, alors que les Québécois ne sont plus intéressés à cette option, a-t-il martelé.

Ainsi, selon lui, la CAQ est la seule alternative au Parti libéral. Il affirme que son parti saura défendre la langue et l'identité québécoises tout en réduisant les impôts et en créant de bons emplois pour les Québécois.

Il prédit que la prochaine élection sera "historique", prétendant que la CAQ mettra fin à 40 ans d'alternance entre le Parti libéral et le Parti québécois.

M. Legault a assuré qu'il serait toujours chef en 2018 et qu'il respectera son mandat de quatre ans s'il est élu. "Peu importe le résultat, je vais rester après 2018", a-t-il promis.

François Legault visitera lors de sa tournée estivale une cinquantaine de circonscriptions jusqu'à la mi-septembre. Plusieurs rencontres sont déjà prévues avec des maires, des préfets et des entrepreneurs de différentes régions.

Le moment choisi est stratégique, puisque des élections partielles devraient être déclenchées prochainement dans trois circonscriptions laissées vacantes. Les électeurs de Marie-Victorin, Saint-Jérôme et d'Arthabaska seront vraisemblablement convoqués aux urnes à la fin de l'automne et la CAQ ne cache pas son ambition de regagner au moins une de ces circonscriptions.

Dans Saint-Jérôme, l'ancien chef du PQ, Pierre Karl Péladeau, avait arraché la victoire par moins de 2000 voix de majorité contre son rival caquiste, Patrice Charbonneau. Auparavant, la circonscription était représentée par le candidat vedette de la CAQ, Jacques Duchesneau, qui ne s'était pas représenté en 2014.

Aux dernières élections, la défunte Sylvie Roy avait remporté Arthabaska sous la bannière de la CAQ, mais elle était depuis peu devenue indépendante. Quant à Marie-Victorin, il s'agit d'un bastion péquiste depuis plusieurs décennies.

M. Legault a indiqué que son parti investirait beaucoup d'efforts dans ces trois circonscriptions, mais le vrai test sera en 2018, selon lui.

"La CAQ existe depuis quatre ans, il y a encore beaucoup de gens qui ne connaissent pas le programme (...) alors on se donne quand même deux ans pour bien expliquer notre programme", a-t-il conclu.

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