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Le Congrès national africain essuie la pire râclée électorale de son histoire

Le Congrès national africain essuie la pire râclée électorale de son histoire
A woman casts her ballot at a polling station in Imizamo Yethu, an impoverished informal settlement in Hout Bay, during South African municipal elections, on August 3, 2016, in Cape Town. South Africans voted Wednesday in closely contested municipal elections that could deal a heavy blow to the African National Congress (ANC), which has ruled since leading the struggle to end apartheid. Nelson Mandela's former party risks losing control of key cities including the capital Pretoria, the economic hub Johannesburg and coastal Port Elizabeth, according to some polls. / AFP / RODGER BOSCH (Photo credit should read RODGER BOSCH/AFP/Getty Images)
RODGER BOSCH via Getty Images
A woman casts her ballot at a polling station in Imizamo Yethu, an impoverished informal settlement in Hout Bay, during South African municipal elections, on August 3, 2016, in Cape Town. South Africans voted Wednesday in closely contested municipal elections that could deal a heavy blow to the African National Congress (ANC), which has ruled since leading the struggle to end apartheid. Nelson Mandela's former party risks losing control of key cities including the capital Pretoria, the economic hub Johannesburg and coastal Port Elizabeth, according to some polls. / AFP / RODGER BOSCH (Photo credit should read RODGER BOSCH/AFP/Getty Images)

JOHANNESBOURG, Afrique du Sud - Les élections municipales organisées cette semaine en Afrique du Sud ont infligé au Congrès national africain - qui dirige le pays depuis 1996 - la pire raclée électorale de son histoire.

Le principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique, qui gouvernait déjà la ville de Cape Town, a maintenant décroché celle de Nelson Mandela Bay.

Après le dépouillement de 95 pour cent des voix, aucun vainqueur n'avait encore été annoncé à Johannesburg ou dans la région métropolitaine de Tshwane qui encercle la capitale, Pretoria.

Ni l'Alliance démocratique, ni le Congrès national africain ne semblaient en voie de remporter la majorité dans ces deux villes, ce qui soulève la possibilité de gouvernements de coalition.

Le Congrès national africain récoltait 54 pour cent des votes à travers le pays, contre 26 pour cent pour l'Alliance démocratique. Une autre formation plus radicale, les Combattants pour la liberté économique, recueillait 8 pour cent des appuis populaires.

La mauvaise santé de l'économie sud-africaine et les scandales de corruption qui se multiplient ont coûté de nombreux appuis au Congrès national africain.

Le président adjoint Cyril Ramaphosa a refusé de commenter les résultats du scrutin jusqu'à présent, tout en admettant que son parti devra possiblement se livrer à un bon examen de conscience.

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