Décriée par l'industrie hôtelière montréalaise qui y voyait une concurrence déloyale, l'application AirBnB s'avèrerait moins menaçante que prévu.
Les statistiques tendent à montrer que le phénomène serait plutôt marginal. « On peut estimer que AirBnB représente de 2 à 3 % de toutes les nuitées faites par des touristes à Montréal, dit le professeur Paul Arsenault de la chaire de tourisme Transat de l'UQAM. Alors ce ne sont pas les 4000 ou 5000 AirBnB qui louent de temps en temps qui viennent concurrencer directement. »
L'impact sur le tourisme montréalais pourrait même être positif, car cette clientèle est différente de celle des hôtels, ajoute M. Arsenault. « Ce sont des gens qui vivent dans les quartiers, qui vont dépenser dans les commerces de proximité, qui vont aller faire leurs courses au marché, qui vont dépenser davantage dans les attraits parce que leur budget d'hébergement n'est pas grevé par l'hébergement traditionnel. »
La loi permet à un propriétaire d'offrir son logement sur AirBnB, à condition que ce soit de façon occasionnelle.
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