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Ils étaient venus voir Céline...

Ils étaient venus voir Céline...

Les curieux massés sur la Place des Canadiens, aux abords du Centre Bell, n’avaient pas assez de leurs deux yeux pour apercevoir toutes les personnalités qui s’étaient déplacées pour acclamer le grand retour de Céline Dion à Montréal, dimanche soir.

Nous avons accosté plusieurs d’entre elles sur le long tapis rouge précédant le spectacle, pour leur parler de… Céline, évidemment. Voici leurs mots d’amour à l’endroit de la chanteuse chouchou des Québécois et du monde entier.

Katherine Levac

«J’ai un rapport de nostalgie avec Céline, qui est vraiment lié à ma mère. Quand on était jeunes, chaque fois qu’on se rendait quelque part en voiture, qu’on faisait du ménage, qu’on voulait «être dedans», qu’on avait quelque chose à accomplir, on mettait du Céline! Destin, J’irai où tu iras, Pour que tu m’aimes encore…»

Vincent Leclerc et Mélanie Pilon

Mélanie : «Moi, personnellement, je suis une fan de Céline depuis que je suis très jeune. Adolescente, j’écoutais les albums Dion chante Plamondon, D’eux, je faisais des chorégraphies dans ma chambre avec mes amies. Ça part de loin, mon amour pour Céline! Mais je n’avais jamais eu la chance de la voir live, c’est la première fois, et je suis très contente!»

Vincent : «Moi, je me rends compte que je suis plus fan que je pensais (rires) Elle est là depuis tellement longtemps, il y a tellement de chansons dont on se souvient, de bouts de notre vie. Je ne suis pas un fan fini, mais je me rends compte que je connais des dizaines et des dizaines de tunes. Et j’ai énormément de respect pour l’artiste, ses ambitions, son parcours à l’international. Ça m’impressionne énormément. Elle est de la catégorie des Madonna, Michael Jackson…»

Michel Bergeron

«J’ai vu Céline 10 ou 15 fois en spectacle. On a même été la voir à New York, à Vegas, à Québec, partout. Ce soir, c’est son retour, et avec la perte de René, ce sera tellement émotionnel. Moi, René était un ami personnel. J’ai passé des journées à jouer au golf avec René, à voyager avec lui. Ce soir, on y tenait, à venir ici. Céline et René sont venus souper chez nous à quelques occasions. Je pense que ça va être spectaculaire, mais émotionnel et triste. Ma chanson, c’est All By Myself!»

Pierre Bruneau

«Ça doit faire cinq ou six fois que je la vois en spectacle, je suis allé deux fois à Las Vegas. Je trouve que Céline est une femme extraordinaire, toujours très solide, dans tous les moments. Je crois que ça va être bon de la retrouver sur scène ce soir. J’ai plein de chansons préférées, ses chansons sont toutes bonnes ; c’est l’intensité qu’elle met à les chanter qui m’atteint, plus que les airs qui passent. Ça me fait plaisir de la retrouver, au Québec, surtout.»

Jacques Michel

«Le premier souvenir que j’ai d’elle, c’est à sa première émission de télévision, à Télé-Métropole. Elle était toute jeune, elle avait environ 14 ou 15 ans, à l’émission de Michel Jasmin. Je n’ai jamais chanté avec elle, mais j’ai assisté à plusieurs de ses spectacles depuis qu’elle chante.»

Alexandre Goyette

«Céline, c’est toute notre vie! J’ai grandi avec Céline. On l’a vue dans Des fleurs sur la neige. Je m’en souviens, j’ai des flashs! Je ne l’ai pas écouté hier, je serais menteur de dire ça, mais j’ai des flashs de cette série, en tant qu’acteur. C’est une artiste dévouée, impliquée, accessible, malgré tout son succès. Ça, ça me touche beaucoup, ce sont des valeurs importantes. On évolue dans un milieu où c’est facile de se perdre et de se laisser emporter, et à des niveaux comme elle, encore plus. C’est un exemple de travail, de détermination. C’est la plus grande performer qu’il n’y a pas. Je ne l’ai jamais vue en show, mais ma femme, oui. Quand j’ai reçu l’invitation pour ce soir, je criais comme une jeune fille de 13 ans (rires) Ma femme disait : «Ben là, gère-toi!» J’ai un faible pour la chanson Ziggy, pour des raisons obscures, que je ne m’explique pas ; ce n’est pas quelque chose que je vis, mais ça me touche, je trouve ça beau!»

Guylaine Tremblay

«J’ai le même rapport avec Céline que tous les Québécois! On a grandi avec elle. Elle est là depuis quelques 30 années, maintenant. On la suit, on est ébahis par le talent, par tout ce qu’elle fait, par sa simplicité et sa générosité. C’est extraordinaire qu’une vedette mondiale reste autant accessible à ses fans. Je l’ai déjà vue à Vegas, mais là, je suis bien énervée, parce que c’est la première fois que je la vois chez elle.»

Luc Langevin

«À part être de la même nationalité, je n’ai pas beaucoup de rapport avec Céline! J’aime beaucoup ce qu’elle fait, évidemment, j’ai beaucoup d’admiration pour tout ce qu’elle a accompli, son humanité. Mais c’est surtout pour faire plaisir à ma blonde que je suis ici, c’est son cadeau de fête!»

Guy Latraverse

«Je l’ai accueillie aux FrancoFolies, je l’ai accueillie à l’ADISQ, je l’ai vue à Las Vegas, je l’adore, je l’admire… J’adore sa simplicité. J’adore la mère qu’elle est ; parfois, on oublie l’artiste. Ce qui est le plus grand chez elle, ça reste ça. À mon avis, ce soir, elle va nous reconquérir! J’aime toutes ses chansons!»

Lise Dion

«Mon rapport avec Céline Dion, à part le nom… Mon amie de fille, c’est Madame Dion! On se paie des soupers de filles, de temps en temps. Céline, je l’ai vue à mes 50 ans à Las Vegas. On a parlé entre artistes fatiguées! À ce moment-là, elle était rendue à son 500e show, et moi aussi. Mon souvenir, c’est qu’elle nous habite, elle est là. C’est à nous autres, Céline! Je souhaite, ce soir, que tout le monde lui fasse un accueil pour couvrir toute la peine qu’elle a eue, lui dire qu’on est contents, qu’elle est ouverte comme une fleur, maintenant, qu’elle s’amuse.»

Marina Orsini

«Céline, c’est un talent exceptionnel, une femme pleine de résilience, un exemple, une inspiration, beaucoup de choses. Céline, c’est le Québec, c’est le pays, la planète. Céline nous permet de rêver de voyager dans le monde. C’est beaucoup de choses, Céline. J’aime beaucoup toutes ses chansons, sincèrement, mais sa nouvelle, je l’ai beaucoup dans la tête! Encore un soir, je trouve qu’elle a tellement de sens, en ce moment, dans sa vie, mais on s’identifie facilement à cette chanson-là.»

Émily Bégin

«Ma mère m’avait emmenée voir mon premier show de Céline à la polyvalente de Saint-Jérôme! Je pense que j’avais huit ans. Depuis ce temps, elle m’emmène voir tous ses shows. C’est plate, ce soir, ce n’est même pas moi qui l’emmène, j’emmène mon chum, mais elle a déjà ses billets pour le mois d’août. C’est vraiment une relation mère-fille avec Céline, on a vu plusieurs de ses shows. Et mon chum, lui, c’est la première fois.»

Marie-Élaine Thibert

«Je trouve que ce sont des événements qui n’arrivent pas souvent. Je ne suis pas venue la voir souvent à Montréal, Céline, seulement une fois, il y a quelques années. Quand ça arrive, j’en profite. Et là, bébé va en profiter aussi, en même temps, dans mon bedon! (rires) Ça va être le fun de réentendre toutes les chansons que je chantais, pour devenir chanteuse. Je me pratiquais avec ses chansons, et les nouvelles aussi.»

Paul Piché

«J’ai toujours aimé Céline, j’ai toujours été ému par elle. J’ai beaucoup aimé comment elle a évolué à travers le temps. Et ma blonde n’est pas une fan finie, elle est fan infinie de Céline! Je dirais que Pour que tu m’aimes encore a toujours été la chanson qui m’a le plus touché.»

Hélène Bourgeois-Leclerc

«Je l’avais rencontrée à Vegas, j’étais allée la voir il y a plusieurs années. Je l’avais rencontrée backstage, et je ne sais pas si elle avait dit ça pour être polie, mais elle m’avait dit qu’elle me reconnaissait et qu’elle m’avait vue dans Les Bougon. Mes jambes avaient fléchi, c’était ridicule! (rires) Mais peut-être qu’elle avait été briefée avant, que quelqu’un lui avait dit que je jouais dans Les Bougon!»

Joël Legendre

«Moi, il y a une chanson que je n’aime pas de Céline : Des mots qui sonnent. Est-ce qu’on a le droit de le dire? Je trouve que les paroles, ce n’est pas fort, fort! La première fois que je l’ai entendue, je pensais que c’était une parodie! Mais Je danse dans ma tête me fait danser. Mon plus beau souvenir de Céline, c’est que j’ai fait un livre qui s’appelait 12 héros parmi nous, produit par le magazine La Semaine, en 2008. On m’avait demandé d’écrire un texte. Céline parrainait des enfants qui étaient atteints d’une malformation, ou qui étaient handicapés, et j’avais passé la journée avec elle en séance photos, et je l’avais trouvé tellement dévouée! Une journée complète à prendre des photos, elle était très émotive… Pour moi, ça reste un souvenir extraordinaire d’un moment privilégié avec elle.»

Dominique Michel

«Je l’ai vue beaucoup de fois, à l’extérieur du pays, à Las Vegas, en Floride, partout. On est fiers d’elle. C’est la plus grande artiste au monde, une réussite extraordinaire, comme le Cirque du Soleil!»

Sophie Prégent et Charles Lafortune

Sophie : «On a repoussé nos vacances d’une journée! On devait partir aujourd’hui ou hier, et on part demain. Parce que Charles a dit qu’il avait des billets, et ça, je voulais rester! Je pense que mon premier souvenir de Céline remonte à l’émission de Michel Jasmin. Je suis un peu plus vieille qu’elle, je m’en souviens très bien.»

Charles : «Quand je l’avais reçue à L’École des fans, elle était allée à l’Hôpital Sainte-Justine dans la journée, et quand elle était arrivée sur le plateau, elle me posait des questions sur moi. Elle savait plein d’affaires sur moi, sur les amis qu’on avait en commun, sur mon fils. C’a toujours été du monde préoccupé par les petits détails, ce qui fait en sorte qu’elle a atteint de tels sommets. On le voit encore ce soir, tous les petits détails sont là. Même si René est parti, je pense que sa legacy, comme on dit en anglais, va être celle-là : une grande, grande performer, mais en même temps quelqu’un qu’on a l’impression de connaître, comme une amie.»

Michèle Deslauriers

«Céline Dion représente des années de conquête. C’est une femme extraordinaire, on ne peut pas dire autrement. Je l’avais rencontrée quand elle avait fait Samedi de rire, il y a 18 ans. Elle revenait du Japon, c’était merveilleux. Je lui avais dit : «Ça commence à marcher au Québec», et elle avait répondu : «Mais moi, je veux conquérir la planète!» Elle avait 18 ans….Ça m’avait tout à fait fascinée. Je l’avais tellement trouvée déterminée! Elle travaille comme une malade et elle a un talent fou.»

Michel Jasmin

«C’est Céline. La petite fille que j’ai aimée est la femme que j’aime. Ce n’est pas un amour… Si on était capables d’inventer un autre mot entre «amour» et «amitié», c’est là que se situeraient mes sentiments pour Céline. C’est un peu au-dessus de l’amitié, et pas l’amour tel qu’on l’entend habituellement. C’est plus que fraternel, même si ce n’est pas loin de la vérité, car je considère, pour toutes sortes de raisons, que Céline fait partie de ma famille. Et il n’y en a pas beaucoup, qui font partie de ma famille. Et Céline est de ces personnes-là.»

Marc Labrèche

«J’écoute Céline depuis que j’ai 4 ou 5 ans. Elle a toujours fait partie de mes anniversaires, mes Halloweens, mes Noëls… J’ai fait tout mon secondaire en écoutant ses chansons, je suis entré au cégep en écoutant ses chansons, et quand j’ai terminé mon université, le bal des finissants, c’était sur son disque, avec Jean-Jacques (Goldman). J’aime beaucoup l’album D’eux. Céline Dion est une artiste formidable, une exécutante extraordinaire, une interprète fabuleuse. Elle force l’admiration. Tu ne peux pas ne pas être admiratif du parcours, de ce qu’elle a réussi professionnellement. Comment elle arrive à agencer et protéger un peu sa vie, en même temps, elle n’a pas le choix de faire participer son public à sa vie, et tout ça est plutôt… C’est une personne formidable, vraiment. Je l’ai vue trois ou quatre fois en spectacle, une fois à Vegas et deux fois au Centre Bell.»

Gregory Charles

«Céline est l’étoile la plus lumineuse d’ici, déjà, en partant. Le plus grand talent de ma génération - comme on a le même âge -, le plus grand talent qu’il y a eu ici, c’est elle. Mais au-delà de ça, c’est une fille extraordinaire. Ça fait toujours bizarre quand on le dit, parce qu’on dirait qu’on la connaît personnellement et qu’on détient un secret ; mais quelqu’un me demandait tout à l’heure comment je définis Céline Dion. Je la définis de la même façon que quand on avait 12 ans, l’âge où on s’est rencontrés, où on a commencé à faire de la musique ensemble : elle a beau vivre toutes les bébelles qu’elle vit, moi, la dernière fois que je l’ai vue, je n’ai pas eu le temps de lui demander comment elle allait, elle m’avait déjà posé la question à moi et elle était curieuse de savoir comment, moi, mes affaires allaient, comment ma fille, ma mère, ma femme allaient. C’est ça, la définition de Céline, c’est authentiquement une personne extrêmement généreuse, plus préoccupée par ce que vivent les autres que par ce qu’elle vit elle-même. Et je pense que ça paraît dans le public qui est là ce soir. Des vedettes qui attirent autant de gens, il y en a beaucoup, mais ici, c’est une autre affaire. On a envie de dire à Céline : on était là quand tu avais 12 ans, on était là quand tu avais 15 ans, on était là quand tu as redressé tes dents et que tu as changé ta coupe de cheveux, on était là quand tu t’es mariée, on était là quand tu as conquis la planète au complet, et là, tu vis un moment tough, pas plus tough pour toi que pour les autres, mais qui n’est pas moins tough non plus, et ce soir, on est encore là. On comprend ce que tu vis, et la meilleure affaire qu’on peut faire, c’est de venir chanter et pleurer avec toi.»

JANVIER

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