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Entre jeu et bijoux: entretien avec le joaillier Alexandre Bergeron

Entre jeu et bijoux: entretien avec le joaillier Alexandre Bergeron
Courtoisie Alexandre Bergeron

Acteur de formation, le Québécois Alexandre Bergeron s’est laissé aller à la bijouterie petit à petit, avant d’y plonger tête première cette année. Hors de l’ordinaire, ses créations sont passées d’un passe-temps à un emploi à temps plein.

« Je n’ai pas de formation complète en joaillerie, j’ai une formation d’acteur. J’avais envie d’apprendre les techniques de base, mais j’ai dû abandonner en chemin parce que j’ai obtenu un rôle dans un spectacle », raconte Bergeron. Au retour de sa tournée, il s’est empressé de retourner apprendre les techniques qu’il avait envie de perfectionner avec une joaillière.

Dépasser les frontières

L’artiste a connu, en trois ans d’activité, une ascension fulgurante. « Ce qui était un sideline au début a pris une coche de plus dans la dernière année », souligne le créateur. En vente au Musée des beaux-arts de Québec, entre autres, il vient de lancer son site Internet ce qui, il l’espère, l’aidera à développer une clientèle plus large.

« Ça m’a l’air bien plaisant, j’ai envie de voyager pour le travail, de me trouver des points de vente ailleurs. La construction d’une boutique en ligne, ça m’assure d’être de la partie », soutient-il.

Une inspiration éclectique

Inspiré autant par Björk que Nina Simone, Bergeron crée des bijoux uniques, qui mélangent finesse et dureté avec simplicité. « Je m’inspire beaucoup de l’art visuel, de la sculpture », raconte-t-il. S’il nie que son expérience de jeu a une influence sur ses bijoux, il concède toutefois qu’il tend à imaginer ses collections comme des pièces de théâtre. « Quand je crée une collection, toutes les pièces sont des personnages, ils ont une histoire. J’ai un penchant naturel vers le récit », confie le créateur.

Pour le futur, Alexandre Bergeron est réaliste, mais n’a pas peur de voir grand. « Je me vois solidifier tout ça, seul c’est beaucoup de travail, assure-t-il. Mais ultimement, ce que je voudrais, c’est d’avoir beaucoup plus de points de vente. De faire des salons à New York, Paris, d’entrer en vente dans des boutiques, pas seulement en consigne. »

Les bijoux d'Alexandre Bergeron

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