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Pokémon Go prive de sommeil des résidents de Charlesbourg

Pokémon Go prive de sommeil des résidents de Charlesbourg

La folie du jeu Pokémon Go empêche des résidents de l'arrondissement de Charlesbourg de fermer l'œil. La présence de dresseurs de Pokémon dans le quartier du Trait-Carré est si importante, le soir venu, que des citoyens réclament maintenant une intervention de la Ville de Québec.

« On n'arrive pas à dormir le soir, parfois jusqu'à 3 h ou 3 h 30 du matin, raconte Suzanne Côté, une résidente du secteur. Il y a des gens qui sont très tranquilles, qui ne sont pas bruyants, mais de temps en temps ça dérape et ça devient bruyant. »

Selon Mme Côté, les adeptes du jeu de réalité virtuelle peuvent être jusqu'à une centaine, en soirée, à essayer d'attraper des Pokémon près de chez elle. Le secteur serait très prisé des joueurs, dont la présence se ferait sentir de manière encore plus importante la fin de semaine.

« Il y en a qui partent, il y en a qui quittent, il y en a d'autres qui arrivent. C'est très fluide », dit Mme Côté, qui constate également que le passage des joueurs amène davantage de déchets dans le quartier.

Elle se garde toutefois de condamner le jeu. « J'aime ça quand je vois les familles, les parents qui viennent avec les enfants, et le fait que les gens sortent à l'extérieur au lieu d'être toujours à l'intérieur avec Internet. »

Son principal souci, cependant, est de faire en sorte que les adeptes de Pokémon Go puissent s'adonner à leur passion sans déranger tout le quartier.

Le respect pour le bruit et la propreté, c'est l'affaire de tous.

- Suzanne Côté, résidente de Charlesbourg

Des résidents du Trait-Carré espèrent que la Ville de Québec interviendra dans le dossier.

Un jeu à l'origine d'incidents

Depuis que la folie Pokémon Go a touché le Canada, le jeu a été à l'origine de plusieurs incidents. Il y a deux semaines, par exemple, un automobiliste est entré en collision avec une autopatrouille, à Québec, alors qu'il jouait à bord de son véhicule.

Lundi, une femme de Newmarket, au nord de Toronto, s'en est prise à un groupe d'adeptes de Pokémon Go en tirant sur eux à au moins quatre reprises avec un fusil à air comprimé. La femme de 29 ans a été accusée d'agression armée, notamment.

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