Ashley Graham a répondu aux trolls qui lui reprochaient d’avoir perdu du poids.
Le mannequin de 28 ans a publié une photo d’elle sur Instagram avec la mention « Glam Squad Magic », soit « La magie de l’escouade ».
Elle a ensuite reçu des dizaines de commentaires négatifs qui prétendaient qu’elle avait perdu « trop de poids » et que les gens n’étaient plus fan d’elle parce qu’elle « a trahi beaucoup de gens ».
Mais Graham s’est fait un point d’honneur de les remettre à leur place.
En réponse aux critiques, Graham a laissé un commentaire sous la photo. « Les gens viennent sur ma page et me critiquent parce que je suis trop grosse, parce que je suis trop mince, parce que je ne suis pas assez bonne pour leurs standards. Mais au final, je suis assez bonne pour moi. Les angles vont donner l’air à quelqu’un d’être plus gros ou plus mince et je connais les meilleurs pour moi. »
Depuis, des milliers de personnes ont répondu à son commentaire pour lui apporter leur soutien.
« Elle est belle et forte, peu importe sa taille. Nous devons nous soutenir entre femmes », soutient l’une.
« Tu rockes et le fait que tu sois assez bonne selon tes standards est ce qui te rend encore plus belle, à l’intérieur comme à l’extérieur. Merci d’être une inspiration. »
En entrevue avec le Huffington Post britannique, Graham avait soutenu qu’elle ne voulait pas se laisser définir par sa taille et n’encourageait pas l’utilisation du terme « taille plus ».
« C’est fantastique quand je ne suis pas étiquetée comme taille plus dans les entrevues ou les séances photo que je fais », a-t-elle dit.
« Ça envoie un message aux femmes, “regarde, elle n’est pas décrite par sa taille, elle est honorée pour ce qu’elle fait dans le monde”. »
Elle a ajouté qu’on lui avait pratiquement lavé le cerveau pendant 15 ans pour qu’elle se décrive comme taille plus.
« Vous m’entendez encore le dire, particulièrement en référence à l’industrie de la mode », a-t-elle dit.
« Je comprends quand c’est nécessaire et quand ce n’est pas nécessaire, mais je reste ferme sur le fait que les étiquettes n’ont pas besoin d’être impliquées nulle part. Particulièrement quand vient le temps de décrire une femme. »
