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Du travail «illégal» sur le chantier du CHUM

Du travail «illégal» sur le chantier du CHUM

Près de 200 ouvriers étaient présents aujourd'hui sur le chantier du CHUM pour reprendre le travail à la suite de la fermeture d'urgence de leur chantier vendredi, en raison de la chaleur excessive. Or, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), qui avait ordonné la fermeture du chantier jeudi, n'a pas autorisé le retour au travail.

Selon la CNESST, seuls les employés responsables d'installer les tours de refroidissement étaient autorisés à être présents sur le chantier. Les travailleurs rencontrés sur place soutiennent toutefois avoir reçu un courriel de Construction Santé Montréal, un consortium qui représente l'employeur, leur indiquant qu'ils pouvaient reprendre les travaux.

Selon le représentant syndical Mathieu Charbonneau, « les travailleurs qui ont travaillé sur le chantier étaient tous illégaux ».

Retour au travail sous conditions

La CNESST et Construction Santé Montréal s'étaient entendus vendredi pour une reprise graduelle du travail sous certaines conditions.

Construction Santé Montréal était tenu de mettre en place une série de mesures pour améliorer les conditions sur le chantier, dont les pauses aux 15 minutes, l'installation de systèmes de climatisation et des formations sur la prévention et la détection des coups de chaleur.

Construction Santé Montréal s'était également engagé à fournir un rapport complet faisant état des correctifs qu'elle devait apporter. La partie patronale n'a toutefois pas encore remis son plan d'action, conditionnel à l'autorisation retour au travail.

«La CNESST n'a pas accepté le premier rapport déposé en urgence pour exécuter les travaux afin que lundi le chantier reparte de plus belle.»

-Mathieu Charbonneau, représentant syndical

Le chantier du CHUM a été fermé après que des spécialistes de la CNEEST eurent conclu que les piètres conditions d'aération dans la structure menaçaient la santé et la sécurité des travailleurs. La veille, plusieurs ouvriers avaient été indisposés par la chaleur et avaient dû être évacués.

Une semaine plus tôt, environ 200 employés avaient d'ailleurs quitté le chantier pour protester contre les conditions de travail difficiles dans lesquelles ils évoluaient.

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