QUÉBEC – Les gars de Duran Duran n’ont rien perdu depuis leur grande époque des années 1980. Le groupe emblématique de la new wave britannique a livré une solide performance vendredi soir dans le cadre du Festival d’été de Québec.
Les Plaines d’Abraham étaient bien remplies pour cette première visite à vie du groupe dans la Vieille-Capitale. Duran Duran avait été invité par le FEQ dans le cadre de sa tournée Paper Gods pour promouvoir son nouvel album du même nom.
Vendredi soir, le quatuor était amputé de son claviériste Nick Rhodes, absent pour des raisons familiales.
Simon Le Bon et sa bande sont arrivés sur scène au son de Paper Gods, avant d’enchaîner avec The Wild Boys. «Vous avez mangé ce soir?», a ensuite demandé Le Bon avant de lancer le succès du groupe, Hungry Like The Wolf. Le français de Le Bon était peut-être laborieux, mais tout de même apprécié.
Si le groupe affirme vouloir se tenir loin de la nostalgie de ses succès passés, Duran Duran a quand même pigé allègrement dans ses albums des années 1980 et 1990, au grand plaisir des milliers de fans réunis sur les Plaines. Au total, le groupe a servi uniquement quatre chansons de son nouvel album, sur un total de 17 titres.
Au chapitre des succès, Duran Duran a notamment fait défiler A View to a Kill, Notorious et Ordinary Love. Au moment d’interpréter Pressure Off, la foule au parterre a eu droit à une pluie de confettis.
À mi-parcours, le groupe britannique a offert un court hommage à leur compatriote David Bowie, décédé plus tôt cette année, en interprétant un bout de Space Oddity au milieu de Planet Earth.
Mais Duran Duran avait gardé plusieurs hits pour la fin, avec The Reflex et Girls on Film. Au moment du rappel, Simon Le Bon a fait une pause pour souligner les attentats de Nice. «Ce serait bien de rendre hommage aux victimes», a-t-il lancé avant d’interpréter Save a Prayer. La foule l’a accompagné avec un océan de lumières de cellulaires en plus de reprendre le refrain en chœur.
La soirée s’est terminée sur une note plus légère avec le single Rio, tiré de l’album éponyme paru en 1982.
Bryan Ferry en première partie
C’est le crooner anglais Bryan Ferry qui a assuré la première partie du spectacle. Même à 70 ans, l’ex-chanteur du groupe Roxy Music demeure en belle forme.
Accompagné de solides musiciens et de deux choristes en voix, Bryan Ferry a balancé d’entrée de jeu Avonmore et son grand succès Slave to Love.
S’adressant peu à la foule, le chanteur a notamment servi Ladytron, au piano, de même qu’Avalon et This is the Drug.
Au total, Bryan Ferry a servi une quinzaine de titres dans une prestation par moment beaucoup plus rock que ce à quoi on pourrait s’attendre d’un crooner septuagénaire.
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