Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Nice: un étudiant d'une université à Edmonton manque à l'appel

Un étudiant d'une université à Edmonton manque à l'appel

Alors que les messages de sympathie affluent au Canada dans la foulée du drame survenu jeudi soir à Nice, une université d'Edmonton annonce que l'un de ses étudiants manque à l'appel.

L'université MacEwan a précisé que cinq étudiants et un membre du personnel étaient dans la ville française pour participer à un programme de l'European Innovation Academy.

Les quatre autres étudiants et l'employé sont sains et saufs, mais l'université s'inquiète pour l'autre personne dont elle n'a pas de nouvelles. Elle dit travailler avec le gouvernement canadien pour en savoir davantage sur son état.

En matinée, l'ambassadeur du Canada en France, Lawrence Cannon, avait écrit sur son compte Twitter qu'aucun Canadien ne figurait pour le moment parmi les victimes de l'attaque.

Tard jeudi, un camion a foncé dans une foule de gens réunis à Nice pour célébrer la fête nationale en France, faisant au moins 84 morts et plus de 200 blessés. Le président français, François Hollande, a parlé d'une attaque "dont le caractère terroriste ne peut être nié".

Le premier ministre Justin Trudeau a offert ses condoléances à "nos amis français" et a réitéré que le Canada collaborerait avec ses alliés pour "traduire les responsables en justice".

En visite à Calgary à l'occasion du Stampede, Justin Trudeau a rappelé, en français, qu'il y a à peine deux semaines, les Canadiens avaient pris part à des célébrations similaires à celles de Nice pour la fête du Canada. "On repousse l'heure de se coucher pour les plus petits, pour qu'ils puissent voir les feux d'artifice, et à la fin de la soirée, on rentre à la maison avec nos enfants endormis dans nos bras", a décrit le premier ministre, affirmant avec indignation que l'attaque visait les tout-petits.

"C'est eux qui ont été ciblés. Et c'est avec une très grande détermination que nous offrons au gouvernement français toute l'aide possible", a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le ministre canadien des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a parlé d'un "horrible attentat terroriste", disant que les Canadiens étaient "profondément attristés" et exprimaient leur solidarité aux Français à l'occasion de leur fête nationale.

M. Dion a indiqué que le consulat du Canada à Nice était "en communication avec les autorités locales" et que le Centre de surveillance et d'intervention d'urgence "fonctionne et apporte son assistance aux Canadiens".

La chef intérimaire du Parti conservateur du Canada, Rona Ambrose, a déclaré que ses "pensées" et ses "prières" accompagnaient les victimes et leurs proches, tout en affirmant qu'"il est temps d'agir face au terrorisme alors que le monde devient de plus en plus dangereux".

Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, a quant à lui affirmé que le Canada était "solidaire" de la France. "Nous demeurons résolus à ne jamais laisser cet acte de grande lâcheté ébranler notre engagement envers nos valeurs communes", a-t-il dit dans un communiqué.

Le Bloc québécois a également tenu à témoigner sa solidarité avec la France. "Nous sommes témoins d'un autre geste lâche et odieux qui vise l'essence même de la France. Nous sommes de tout c?ur avec les Françaises et les Français qui sont durement éprouvés, partout au pays comme chez nous", a déclaré le chef intérimaire du Bloc, Rhéal Fortin.

Images des attaques de Nice du 14 juillet 2016

Images des attaques de Nice du 14 juillet 2016

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.