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Donald Trump aurait choisi son colistier: Mike Pence

Donald Trump aurait choisi Mike Pence comme colistier

Donald Trump dévoilera vendredi le nom de son colistier dans l'espoir de donner une nouvelle impulsion à sa campagne, à quelques jours de l'ouverture de la convention qui doit l'introniser pour la course à la Maison Blanche.

Le nom le plus cité jeudi était celui du gouverneur de l'Indiana, Mike Pence, un homme de 57 ans apprécié des conservateurs pour son intransigeance sur les questions de société. Selon le New York Times et d'autres médias américains, citant des sources anonymes, c'est le nom qui a été communiqué jeudi en milieu de journée par l'équipe Trump aux responsables du parti républicain.

Elu du Congrès de 2001 à 2013, il dirige depuis l'Etat de l'Indiana. Son CV remplit les critères d'expérience politique annoncés par Donald Trump. Le candidat populiste a en effet dit qu'il cherchait à recruter un homme à la personnalité différente de la sienne, plus apte à négocier avec le Congrès.

Donald Trump fera l'annonce officielle vendredi matin à New York.

L'homme d'affaires républicain s'est amusé toute la semaine à faire monter le suspense, faisant passer des auditions presque en public aux quelques hommes qui tiennent la corde pour ce poste prestigieux --alors que les candidats présidentiels redoublent traditionnellement de discrétion pour rencontrer secrètement les prétendants au poste de vice-président afin de ménager l'effet de surprise. Par exemple, Hillary Clinton reste bouche cousue sur sa propre méthode de recrutement.

"J'ai trois noms en tête, peut-être quatre. Mais au fond, je pense surtout à deux", a affirmé Donald Trump sur Fox News mercredi. De Mike Pence, qu'il a rencontré cette semaine dans l'Indiana, il a estimé qu'il était "formidable, on verra".

Les autres noms étaient Newt Gingrich, ancien pourfendeur de Bill Clinton dans les années 1990 en tant que président de la chambre basse du Congrès, et le gouverneur du New Jersey Chris Christie, devenu son plus fort soutien après avoir échoué aux primaires.

Aucune femme ne figurait parmi les "finalistes" évoqués en public par Donald Trump.

Malgré les nombreux boycotts de personnalités républicaines, et le risque de rébellion d'une partie des 2.472 délégués, Donald Trump et le parti républicain tenteront de projeter l'image d'une famille rassemblée lors des quatre jours de convention, devant 15.000 journalistes et techniciens.

J'aime les prompteurs

Chaque soir de lundi à jeudi, dans la grande salle sportive de Cleveland, des orateurs se succéderont sur scène pour chanter les louanges du porte-flambeau républicain et attaquer l'adversaire démocrate.

Ses enfants et son épouse, Melania, ainsi que des pasteurs, un shérif noir et quelques chefs républicains s'exprimeront également.

Le thème général? "Mon message sera l'ordre public. Je suis le candidat de l'ordre public", a expliqué Donald Trump, reprenant le thème choisi par Richard Nixon en 1968, quand les Etats-Unis étaient à feu et à sang sur la guerre du Vietnam.

Il faut s'attendre, selon le parti, à des discours sur la sécurité nationale, l'immigration, mais aussi le commerce international, l'autre pilier du programme du candidat populiste.

Le candidat n'en étant pas à un revirement près, il a également dit qu'il utiliserait sans doute un prompteur pour son grand discours d'investiture, après avoir passé le gros de la campagne à railler les hommes politiques qui y recourent.

"J'aime les prompteurs quand je dois prononcer un discours très détaillé", a dit Donald Trump sur Fox News.

L'objectif de Donald Trump est de monopoliser les écrans durant les sept prochains jours afin de grappiller quelques points dans les sondages.

Il est porté par une série d'enquêtes d'opinion qui montrent une Hillary Clinton à la peine, dans la foulée d'un réquisitoire très critique du directeur du FBI dans l'affaire de sa messagerie. Bien qu'elle n'ait pas été inculpée, car les preuves étaient insuffisantes, James Comey a déploré sa "négligence extrême", une critique que les républicains ont abondamment reprise.

Un nouveau sondage publié jeudi leur donne chacun 40% des intentions de vote au niveau national (CBS/New York Times), alors que la démocrate avait jusqu'ici une avance confortable de plusieurs points.

Mais quel que soit le gain engrangé par le républicain durant la convention, Hillary Clinton ne lui laissera guère le temps d'en profiter. La convention d'investiture démocrate de Philadelphie s'ouvrira dès le lundi suivant, le 25 juillet.

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