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Plus forte hausse en cinq ans du prix des maisons au Canada, selon Royal LePage

Les maisons canadiennes n'auront jamais été aussi chères

Le prix d'une maison au Canada a augmenté de 9,2% au second trimestre de 2016 par rapport à l'an dernier, soit la plus forte hausse nationale annuelle observée en cinq ans, a indiqué mercredi le courtier immobilier Royal LePage.

Dans sa plus récente étude sur les prix des propriétés dans 53 des plus grands marchés immobiliers au pays, Royal Lepage indique que le prix moyen d'une maison a atteint 520 223 $ au deuxième trimestre, grâce à la faiblesse des taux hypothécaires.

Les prix des propriétés dans la région du Grand Toronto, le plus grand marché de la province, ont connu une croissance de 10,2% par rapport à l'an dernier, avec un prix moyen de 656 365 $.

Au cours du même trimestre, le Grand Vancouver a affiché une augmentation du prix moyen des maisons de 24,6%, année après année, à 1 098 599 $.

Au Québec, "l'augmentation des emplois à temps plein ainsi que la stabilité et la confiance renouvelée dans l'économie" se reflètent dans le marché immobilier de la province, plus particulièrement à Montréal, indique Royal LePage.

Au cours du deuxième trimestre, le prix moyen d'une maison dans le Grand Montréal a connu une croissance "saine" de 3,5% par rapport à l'année dernière, pour atteindre 344 620 $, tandis que celui d'une propriété dans les quartiers du centre de la ville a augmenté de 4,9%, pour se chiffrer à 416 953 $.

"Ces chiffres sont indicateurs d'une transition dans la région de Montréal, qui tend actuellement vers un marché de vendeurs pour le créneau des maisons à deux étages, et vers un marché équilibré pour les autres types de propriétés", estime le courtier immobilier.

À Québec, dans l'ensemble, les activités de marché immobilier demeurent stables, indique l'étude, avec une "bonne hausse" du prix de vente de 2,8%par rapport à la même période en 2015. À Sherbrooke, les activités "conservent un rythme sain", avec une augmentation des prix de vente de 3,2%. À Laval, ces activités sont demeurées relativement stables au deuxième trimestre, avec une hausse de 0,5% des prix.

Au Canada atlantique, les résultats du deuxième trimestre sont mitigés. Fredericton affiche la plus forte croissance de l'agrégat du prix des maisons année après année, avec une hausse de 3,8%. Moncton suit de près avec une augmentation de 3,0%.

Royal LePage prédit que l'incertitude provoquée par le "Brexit" poussera les banques centrales au Canada et à l'étranger à maintenir les taux d'intérêt plus bas, et pour plus longtemps.

"Nos modèles de prévisions, lesquels s'orientaient vers un ralentissement graduel de l'immobilier au courant de l'année, comprenaient aussi une hausse modeste du coût des emprunts", explique le président et chef de la direction de Royal LePage, Phil Soper.

"Toutefois, une série de 'perturbateurs' sociaux et économiques ont une fois de plus secoué la planète, entraînant de nouveaux risques et très vraisemblablement la possibilité que la Banque du Canada maintienne les taux d'intérêt à la baisse pour l'instant.

"Très peu de secteurs sont aussi sensibles aux taux d'intérêt que l'immobilier, explique M. Soper. Nous ne percevons même pas l'ombre de la moindre correction pour le marché de Toronto ou le très actif marché de Vancouver en 2016."

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