Les investisseurs étrangers sont relativement peu nombreux dans le marché immobilier de Montréal et ils se concentrent dans le secteur de la copropriété au centre-ville, indique la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
Dans un rapport publié mercredi, l'agence fédérale a indiqué que 1,3 pour cent des immeubles en copropriété de la région métropolitaine de Montréal appartenaient à des investisseurs étrangers en 2015. Dans le centre-ville, ce chiffre atteignait plutôt 4,9 pour cent.
La SCHL avance que ces acheteurs étrangers proviennent surtout de la France et des États-Unis.
Dans l'ensemble, 0,9 pour cent des achats de propriétés résidentielles dans le Grand Montréal ont été effectués par des investisseurs étrangers l'an dernier. En comparaison, la moyenne annuelle de 2005 à 2013 est estimée à 0,4 pour cent.
La question des propriétaires étrangers a été montrée du doigt à Vancouver et à Toronto, où l'argent affluant de l'extérieur serait un facteur dans la hausse des prix du marché immobilier.
Un rapport de la SCHL, rendu public plus tôt cette année, avançait que le pourcentage de propriétaires étrangers sur le marché des copropriétés à Vancouver et à Toronto s'élevait à 3,5 et 3,3 pour cent respectivement. Ce taux serait même plus important lorsqu'on ne considère que les bâtiments de construction plus récente.
Le gouvernement fédéral a alloué une enveloppe de 500 000 $ à Statistique Canada pour l'an prochain, afin que l'agence développe une méthode d'évaluation des niveaux d'investissements étrangers dans le marché immobilier canadien.
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