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Le pays capable de plus d'unité selon Barack Obama

Le pays capable de plus d'unité selon Barack Obama

Le président des États-Unis a assuré que le pays est capable de beaucoup plus d'unité lors du rassemblement à la mémoire des cinq policiers tués la semaine dernière pendant une manifestation en appui à la communauté noire.

Les agents ont été tués jeudi alors qu'ils surveillaient des centaines de manifestants protestant pacifiquement contre le décès de deux Afro-Américains récemment abattus par des représentants des forces de l'ordre en Louisiane et au Minnesota.

«Je sais que nous arriverons à l'unité. Je le sais parce qu'avec tout ce que j'ai vu dans ce pays au cours de ma vie, je sais que nous en sommes capables.»

- Barack Obama, le président des États-Unis

Le président américain a rendu un puissant hommage aux cinq policiers tués avant de faire un plaidoyer contre le profilage racial.

L'ancien président George W. Bush qui l'a précédé a lui aussi appelé à l'unité.

«Ils nous ont défendus jusqu'à la toute fin et nous ne l'oublierons pas.»

- Georges W. Bush, ancien président américain

Barack Obama est accompagné de sa femme, Michelle, ainsi que du vice-président Joe Biden et de l'épouse de ce dernier, Jill. Après la cérémonie, les deux couples rencontreront les familles des policiers abattus et les agents blessés.

À quelques mois de la fin de son mandat, le président américain a décidé d'agir contre ce qu'il qualifie de « grave problème » de la société américaine.

Dès demain, il rassemblera à la Maison-Blanche des représentants des forces policières, des militants des droits civiques, des élus locaux et des universitaires afin de « dégager des solutions concrètes ».

Le président s'est souvent fait reprocher d'avoir manqué d'initiative et d'empathie quand venait le temps d'agir sur les questions raciales et les bavures policières.

Depuis la tuerie dans un club gai d'Orlando, en Floride, Barack Obama et d'autres responsables ont réitéré leurs appels à légiférer pour un contrôle accru des armes.

Durant son passage à Dallas, le président Obama doit aussi rencontrer David Brown, le chef du département de police de la ville, qui est un Afro-Américain.

Depuis la tuerie, M. Brown tente de rétablir le dialogue entre les forces de l'ordre et la communauté noire, lui qui incarne les deux.

Les manifestations pour dénoncer la mort d'hommes noirs aux mains de policiers se poursuivent un peu partout aux pays, notamment à Chicago, Denver et Louisville. À Atlanta, les manifestants se sont rassemblés pour la cinquième nuit consécutive.

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