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Les plus beaux panoramas de Lyon et de la Vallée du Rhône (PHOTOS)

Les plus beaux panoramas de Lyon et de la Vallée du Rhône (PHOTOS)

La mise en service d’une liaison aérienne Lyon-Montréal sans escale, le 16 juin dernier, rend la région Auvergne-Rhône-Alpes plus accessible que jamais. Avec ses vignobles réputés, sa gastronomie mondialement reconnue, son ski de haute montagne et ses paysages sauvages, celle-ci possède tant d’attraits touristiques que plusieurs séjours n’en viendraient pas à bout. Mais puisqu’il faut bien commencer quelque part, un itinéraire de part et d’autre de la vallée du Rhône semble tout indiqué.

Lyon se démarque par ses paysages contrastés. Visibles dans les minutes précédant l’atterrissage, les contreforts des Alpes servent d’écrin à une agglomération dynamique, dont les pentes escarpées n’ont rien à envier à celles de Québec, Lisbonne ou San Francisco. La sensation d’espace qui se dégage de cette ville baignée par deux fleuves donne le ton : c’est de panorama en panorama que nous partirons à l’aventure!

La colline de Fourvière

La colline de Fourvière est à Lyon ce que la butte Montmartre est à Paris : une étape obligée. Le belvédère attenant à la basilique permet d’observer les deux tiers de l’agglomération, y compris le luxuriant parc de la Tête d’Or, situé à la limite nord. Sous nos pieds, les toitures de tuiles rouges du Vieux-Lyon et de la Presqu’île font place aux gratte-ciels de la Part-Dieu et aux cimes des Alpes. Par temps clair, il est possible d’apercevoir le mont Blanc.

Complétée en 1884, la basilique Notre-Dame de Fourvière dépaysera moins le touriste québécois, habitué aux sanctuaires catholiques, que le Théâtre antique et l’Odéon situés à 250 mètres de distance. Ces vestiges romains témoignent de 2000 ans d’histoire, puisque la fondation de Lugdunum remonte à 43 avant Jésus-Christ.

La colline de Fourvière est accessible par funiculaire à partir de la station de métro Vieux Lyon–Cathédrale Saint-Jean. Au retour, il est possible d’emprunter les allées bordées de rosiers du parc des Hauteurs et les escaliers qui descendent vers les rues étroites du quartier médiéval.

Pour faire durer le plaisir à la nuit tombante – ou s’abriter du froid en saison hivernale – il faut monter au bar Le Melhor de l’hôtel Sofitel Lyon Bellecour, qui offre une vue intime sur les berges du Rhône. Pour rendre hommage à la ville des frères Lumière, rien de tel que voir ses façades s’illuminer dans une ambiance feutrée et cinématographique!

Le belvédère du Pipet à Vienne

Vienne a une personnalité unique, marquée par un riche patrimoine gallo-romain et une vie culturelle très développée. Cette ville de 30 000 habitants reste tout de même méconnue, de par sa situation en périphérie de Lyon et son homonymie avec la capitale autrichienne. Une ascension jusqu’au belvédère du mont Pipet sera l’occasion de mieux apprécier ses particularités.

Perché à 225 mètres d’altitude, celui-ci offre une vue imprenable sur la vallée du Rhône, qui forme un coude de 90 degrés avant de parvenir au centre-ville. Les parcelles de vignes de la Côte-Rôtie se dessinent sur les pentes de la rive opposée, tandis que l’immense Théâtre antique se profile en contrebas. Datant du 1er siècle de notre ère, cet hémicycle a été restauré de manière à accueillir jusqu’à 8000 spectateurs. La ville elle-même compte plusieurs autres vestiges romains, dont le Temple d’Auguste et de Livie, la Pyramide et le Jardin archéologique de Cybèle.

Vienne est facilement accessible depuis la gare Perrache de Lyon. Une vingtaine de minutes de train vous y conduiront pour environ 7 euros, avec possibilité de retour tard en soirée. Il n’y a donc aucune raison de manquer les spectacles du festival Jazz à Vienne, qui a lieu cette année du 28 juin au 15 juillet.

Le coteau de Tain l’Hermitage

Situé à quinze kilomètres au nord de Valence, le coteau de Tain l’Hermitage surplombe le village du même nom et permet d’apprécier dans toute sa splendeur le vignoble de la Vallée du Rhône septentrionale. Ce terroir se découvre aussi bien à pied qu’à vélo ou en petit train touristique. C’est ici, sur la rive gauche, que sont élaborés les vins d’appellation contrôlée Hermitage et Crozes-Hermitage, à base de Syrah. La rive droite produit quant à elle les vins d’AOC Saint-Joseph, Cornas et Saint-Péray. La cave coopérative de Tain est l’un des lieux les plus propices pour en faire la dégustation.

Parfois surnommée «la Porte du Midi», la ville de Valence est un important carrefour routier et ferroviaire. Sa gare TGV rend le département de la Drôme facile d’accès depuis Lyon, Paris ou la Côte d’Azur. On peut y louer une voiture qui sera fort utile pour découvrir les beautés naturelles de l’Ardèche voisine. Cet aspect pratique ne doit pas occulter le fait que Valence est en elle-même une destination très agréable. Son centre-ville piéton est parsemé de terrasses et de placettes ombragées. On y trouve une cathédrale romane du 11e siècle et plusieurs autres trésors architecturaux, ainsi qu’un micro-vignoble comptant à peine 510 pieds de vigne. Les restaurants de la chef étoilée Anne-Sophie Pic sont une raison de plus d’y passer quelques jours.

Les Gorges de l’Ardèche

Il suffit de s’éloigner un peu du Rhône pour découvrir l’un des paysages les plus vertigineux d’Europe. À partir de Bourg-Saint-Andéol, une route sinueuse mène en moins de 45 minutes au belvédère du Serre de Tourre, qui surplombe les gorges de l’Ardèche. Quelques minutes de plus mènent au pont d’Arc, une arche naturelle tout aussi spectaculaire, véritable joyau de ce canyon de 30 kilomètres de longueur.

Comme l’ont si bien dit nos hôtes, «l’Ardèche se mérite». Situé hors des grands axes routiers et ferroviaires, ce département semble fait sur mesure pour les kayakistes, les cyclistes endurcis et les randonneurs. Il s’ouvre toutefois au tourisme de masse depuis l’inauguration, en avril 2015, de la Caverne du Pont-d’Arc. Ce centre d’interprétation se démarque par sa reproduction extrêmement fidèle de la grotte Chauvet, située à proximité, et dont les peintures rupestres n’ont rien à envier à celles de Lascaux.

Le château de Grignan

Dominé par un château médiéval habilement restauré au début du 20e siècle, le village de Grignan est le lieu par excellence pour observer les champs de lavande en pleine floraison entre la mi-juin et la mi-juillet. Ses remparts offrent une vue à couper le souffle sur le massif du Vercors et le mont Ventoux. L’ascension à pied jusqu’au château est relativement facile et donne l’occasion de découvrir des ruelles abondamment fleuries. Une fois au sommet, il se peut que la férocité du mistral rivalise avec la majesté du paysage environnant, mais ce vent qui décoiffe a tout de même l’avantage d’apporter le beau temps!

Lyon est déjà loin, puisque nous ne sommes qu’à quelques kilomètres du Vaucluse, et donc de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À table, le beurre fait place à l’huile d’olive et les délicats macarons des Halles Paul-Bocuse se font détrôner par le nougat de Montélimar, une friandise devant sa notoriété aux vendeurs ambulants qui la proposaient aux vacanciers en route vers la Méditerranée. Et si la lavande se fait remarquer dans les champs, d’autres herbes sont à l’honneur au restaurant. Ne soyez pas étonné que l’on vous propose du mousseux aromatisé à la liqueur de romarin et une grande variété de desserts à la verveine. Les particularités de ce coin de pays lui valent le nom de Drôme provençale. Un nom à retenir!

Les plus beaux panoramas de Lyon et de la Vallée du Rhône

Note : Le journaliste a séjourné en France dans le cadre d’un voyage de presse, sur invitation d’Air Canada, Auvergne Rhône-Alpes Tourisme, Rail Europe et Atout France.

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