Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La Cour suprême établit un plafond aux délais de procédures judiciaires

Un temps limite pour éviter les délais judiciaires
shutterstock

La Cour suprême du Canada a adopté, vendredi, un nouveau cadre pour déterminer si un procès criminel a été retardé de manière déraisonnable.

Déplorant une complaisance à l'endroit de la "culture des délais", le plus haut tribunal a rejeté l'ancien cadre d'analyse pour déterminer si le droit constitutionnel à être jugé dans un délai raisonnable a été violé.

L'article 11b de la Charte des droits et libertés garantit que "tout inculpé a le droit d'être jugé dans un délai raisonnable".

Qualifiant l'ancienne méthode de "trop difficile à saisir et trop complexe", les juges ont fixé le nouveau plafond à 18 mois pour les procédures en cour provinciale et à 30 mois pour celles devant une cour supérieure. Le délai est calculé à partir du dépôt des accusations jusqu'à la conclusion du procès.

Avec une faible majorité de cinq juges contre quatre, l'arrêt a invalidé les condamnations d'un homme de Colombie-Britannique relativement à la possession et au trafic de drogues. Plus de 49 mois s'étaient écoulés entre le dépôt des accusations contre lui et sa déclaration de culpabilité.

Certains juges estiment que ce nouveau plafond est imprudent et signalent qu'il pourrait mettre un terme à des milliers de poursuites.

VOIR AUSSI:

L'histoire de la frite

Les procès les plus ridicules de l'histoire

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.