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L'Université Laval veut repousser les limites de la recherche sur l'obésité

Repousser les limites de la recherche sur l'obésité
Shutterstock / kurhan

L'Université Laval a inauguré, mardi, une chaire de recherche unique au monde, spécialisée dans la flore intestinale. La Chaire d'excellence en recherche du Canada (CERC) aura pour objectif de repousser les limites de la recherche sur l'obésité, présentée comme un des principaux enjeux de santé publique du 21e siècle.

La Chaire sera dirigée par un chercheur italien de renommée internationale, le professeur Vincenzo Di Marzo, parmi les plus cités dans le monde dans son domaine d'expertise.

Le vice-recteur à la recherche et à la création de l'Université Laval, Edwin Bourget, explique que la flore intestinale, aussi appelée le microbiome, communique avec le corps humain, mais que la science comprend encore mal ce phénomène qui pourrait être lié à de nombreux problèmes de santé et de surpoids.

«On va tenter de voir de quelle manière ces organismes-là envoient leurs signaux à notre corps et à partir de là, on peut travailler sur des cibles thérapeutiques qui sont beaucoup plus précises et qui peuvent être beaucoup plus simples que celles qu'on administre actuellement», précise-t-il.

Le diabète dans la mire

Le diabète de type 2 est notamment dans la mire des chercheurs. Cette maladie métabolique, souvent causée par l'obésité, afflige environ 3,5 millions de Canadiens et a coûté plus de 14 milliards de dollars à traiter au pays en 2015.

«La flore intestinale est modifiée au fur et à mesure qu'on a des problèmes de surpoids, jusqu'à l'obésité, et ça cause toute sorte de problèmes métaboliques, voire des problèmes cardiovasculaires et même le cancer», explique le vice-recteur.

L'Université Laval travaillera de pair avec un laboratoire basé en Italie au sein d'une équipe internationale mixte. Edwin Bourget s'enthousiasme déjà au sujet des résultats à venir.

«On aura deux équipes qui travailleront sur des problématiques semblables, dirigées toutes les deux par le professeur Di Marzo et je pense qu'on devrait voir des avancées tout à fait extraordinaires dans le domaine.»

La nouvelle CERC représente un investissement de 21 millions de dollars, dont 10 millions du gouvernement fédéral. Il s'agit de la quatrième CERC chapeautée par l'Université Laval et le laboratoire sera en activité pendant un minimum de sept ans.

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