Un référendum sur une réforme électorale coûterait aux contribuables 300 millions de dollars supplémentaires, a indiqué le directeur général des élections du Canada jeudi.
Marc Mayrand a expliqué au comité parlementaire qui se penche sur la question qu’Élections Canada aurait besoin de six mois supplémentaires pour planifier un référendum.
Le dernier référendum organisé par le fédéral était pour l’Accord de Charlottetown, qui avait été rejeté par une majorité de Canadiens.
« D’après nos estimations, il en coûterait environ 300 millions de dollars pour organiser un référendum », a dit Mayrand à la chef du Parti vert, Elizabeth May.
Il a ensuite informé le premier ministre qu’un référendum pouvait être réalisé par la poste, ce qui réduirait considérablement les coûts.
May est opposée à la tenue d’un référendum alors que les conservateurs poussent pour le contraire.
Jeudi, les conservateurs ont demandé à Mayrand s’il pensait qu’un référendum était nécessaire avant d’effectuer des changements dans le mode de scrutin. C’est au premier ministre de décider, a-t-il répondu, en ajoutant que tout changement au système électoral devait obtenir l’approbation du public.
Le directeur général des élections Marc Mayrand parle parle à la chef du Parti vert Elizabeth May (Photo: Sean Kilpatrick/CP)
Le gouvernement libéral n’est pas près de demander un plébiscite sur un nouveau système de vote. Justin Trudeau a déjà affirmé qu’un référendum mènerait à un status quo.
Les électeurs de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et de l’île du Prince Edouard ont déjà rejeté un changement dans le système de vote quand ils ont été interpellés dans des référendums provinciaux.
Ce texte initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.
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