Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) refuse de se soumettre à l'arbitrage exécutoire pour régler les différends qui l'opposent à la Société canadienne des postes.
Mike Palecek, président national du syndicat, explique que l'un des points de discorde, le principe d'un salaire égal pour un travail de valeur égale, est garanti par la loi et qu'il ne doit pas être un avantage pouvant être accordé ou refusé par un arbitre.
Tard mercredi soir, la direction de Postes Canada avait pour sa part indiqué être prête à se soumettre à l'arbitrage final. Elle réagissait ainsi à une demande en ce sens formulée par la ministre de l'Emploi, du Développement de la main-d'oeuvre et du Travail, MaryAnn Mihychuk, qui y voit une façon de venir à bout de l'impasse dans les négociations.
La partie patronale estime que le processus d'arbitrage final pourrait conduire à une résolution acceptable pour les deux camps après sept mois de pourparlers infructueux.
En annonçant sa décision, mercredi, Postes Canada a ajouté qu'elle repoussait à lundi prochain la suspension de certaines dispositions des conventions collectives afin d'offrir le temps nécessaire au STTP d'examiner la possibilité qu'il y ait arbitrage.