À deux ans à peine, Sophia Popalyar en connait plus sur la politique que de nombreux Canadiens.
Elle connait par coeur les noms (et les fonctions) des ministres du cabinet de Justin Trudeau. Sa préférée est Maryam Monsef, la ministre des Institutions démocratiques.
Mais il y a un autre ministre dont elle est une très grande fan: le ministre de la Défense Harjit Sajjan.
Le weekend dernier, Sophia et sa famille devaient participer aux célébrations de la Fête du Canada sur la colline du Parlement. Mais la pluie torrentielle qui s'est abattue sur la capitale a littéralement fait tomber leurs plans à l'eau.
Lorsqu'elle a réalisé qu'elle ne pourrait pas rencontrer Harjit Sajjan ce jour-là, la fillette était désemparée.
«Je veux aller au Parlement... pour voir Harjit Sajjan», pleure-t-elle dans une vidéo partagée sur Facebook par son père, Fawad Papalyar.
Le ministre répond
Les larmes de Sophia se sont rendues jusqu'au ministre Sajjan, qui lui a lui-même répondu dans une vidéo.
«Je suis désolé de ne pas t'avoir vu à Ottawa, déclare Harjit Sajjan. J'ai très hâte de te rencontrer, car l'un de mes buts est de rencontrer des futurs leaders du Canada.»
M. Popalyar affirme qu'il a été en contact avec l'équipe du ministre, et il dit que la fillette rencontrera son idole «dès qu'elle pourra prendre un jour de congé à la garderie».
La première ministre Sophia Popalyar?
Ce ne sera pas la première fois que Sophia rencontre un ministre. En décembre dernier, elle avait eu la chance de passer du temps avec Maryam Monsef — sa préférée.
Pour l'occasion, la petite politicienne en herbe avait entonné l'hymne national canadien. Voyez sa performance dans la vidéo ci-dessous.
«Nous voterons pour Sophia un jour», avait alors déclaré la ministre Monsef au Peterborough Examiner.
Son père est entièrement d'accord.
«C'est notre espoir, qu'elle continue sur cette voie et qu'elle puisse un jour servir le pays», a-t-il confié au Huffington Post Canada.
Rappelez-vous de ce nom: Sophia Popalyar. Elle pourrait bien être première ministre, un jour.
Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été adapté de l'anglais.
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