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Aide à mourir : les comités d'usagers interpellent le CUSM

Aide à mourir : le CUSM interpellé

Le Regroupement provincial des comités des usagers (RCPU) demande lui aussi, mardi, l'annulation de la politique du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) qui empêche d'offrir l'aide médicale à mourir à l'unité de soins palliatifs.

Selon le groupe de quelque 600 comités d'usagers de soins de santé, le CUSM doit aussi cesser « immédiatement » d'exiger qu'un patient soit suivi au centre depuis au moins 18 mois pour recevoir l'aide médicale à mourir.

Dans un communiqué, le RCPU exige que le conseil d'administration de l'établissement montréalais soit convoqué d'urgence pour changer sa politique. Il l'accuse d'avoir abdiqué « devant une poignée de médecins qui institutionnalisent leur propre conscience et qui refusent de se conformer aux lois ».

Le RPCU fait écho aux critiques du ministre de la Santé, ainsi que de l'opposition péquiste et croit également que les explications faites lundi par des porte-parole du centre hospitalier ne tiennent pas la route.

Lundi, deux médecins du CUSM ont soutenu en conférence de presse que l'aide médicale n'est pas offerte à l'unité de soins palliatifs parce que certains patients craignent que l'on précipite leur mort contre leur gré.

Ils ont aussi affirmé que l'exigence relative aux 18 mois correspond à la priorité de l'hôpital, c'est-à-dire « s'occuper des patients qui lui sont attribués, plutôt que des patients qui viennent d'ailleurs ». Le centre, ont-ils souligné, doit se concentrer davantage sur les soins les plus avancés - dits « tertiaires et quaternaires » - et les soins aigus, que les soins chroniques.

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