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Le trou dans la couche d'ozone en bonne voie de disparaître

Le trou dans la couche d'ozone en bonne voie de disparaître
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Des scientifiques ont déterminé que le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique continue à se résorber.

Selon leurs travaux qui ont été publiés jeudi dans la revue américaine Science, le trou dans la couche d'ozone en grande partie provoqué par des activités humaines, a diminué de plus de quatre millions de kilomètres carrés depuis 2000, ce qui représente environ la moitié de la superficie des États-Unis.

Le processus de diminution du trou de la couche d'ozone a cependant connu une pause en 2015, que les chercheurs attribuent à l'éruption du volcan Calbuco dans le sud du Chili, survenu six mois plus tôt.

Les scientifiques concluent cependant que « globalement, le trou d'ozone paraît être sur la voie de la guérison », en raison notamment de la diminution des émissions de gaz chlorés, qui sont responsables de la destruction de la couche d'ozone.

Leurs recherches ont prouvé que plus de la moitié de cette réduction résultait exclusivement de la diminution des gaz chlorés dans l'atmosphère.

Pour faire l'étude, les chercheurs ont utilisé les données fournies par les satellites et les ballons météorologiques.

Ces travaux ont été effectués chaque année depuis 15 ans, au moment où la couche d'ozone diminue fortement, durant le printemps austral, au mois de septembre et octobre.

Efficacité du protocole de Montréal

Les chercheurs estiment que les mesures qui ont été prises sur la protection de la couche d'ozone lors du protocole de Montréal, le 22 mars 1985, ont été efficaces.

Le traité international qui a obtenu la ratification universelle en 2009 prévoit l'interdiction des gaz chlorés, présents dans les systèmes de climatisation, de réfrigération, les aérosols et dans certains processus industriels.

La concentration atmosphérique de ces substances chimiques a diminué de 10 à 15 % par rapport à la fin des années 1990, selon le dernier rapport quadriennal de l'Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l'environnement, publié en 2015.

Des calculs faits par des ordinateurs prévoient une guérison complète de la couche d'ozone avant 2050.

L'étude des scientifiques a également montré que la diminution actuelle du trou d'ozone correspond aux prédictions des modèles.

Des simulations du Programme des Nations unies pour l'environnement estiment que d'ici 2030, le protocole de Montréal aura évité deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts oculaires et immunitaires sur les humaines, et aura aussi protégé la faune et l'agriculture.

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