OTTAWA – Le Partenariat transpacifique est un accord « cheval de Troie » qui donnera des pouvoirs seulement aux grandes entreprises, dénoncent plusieurs groupes altermondialistes réunis à Ottawa en marge du sommet des « trois amigos ».
« Il s’agit d’un accord qui, au-delà des enjeux du commerce, contient des dangers importants et des pouvoirs démesurés pour les multinationales et qui réduit la capacité de nos États à gouverner pour l’intérêt public », a critiqué Pierre-Yves Serinet, coordonnateur du Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC).
« Comme ça fait plus de 20 ans qu’on a signé l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), on est capables de voir quels ont été les impacts. Il y a des promesses qui ont été faites, et on a pu voir que ces promesses-là n’ont pas été réalisées », ajoute pour sa part Nathalie Guay, responsable des relations internationales de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Environ une cinquantaine de personnes étaient présentes au Monument pour les droits de la personne au centre-ville d’Ottawa afin de demander au premier ministre Justin Trudeau, ainsi qu’aux présidents Barack Obama et Enrique Peña Nieto de cesser de gouverner pour le 1%.
Voyez le cheval de Troie gonflable et des extraits de notre entrevue dans la vidéo ci-dessus.
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