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Postes Canada ne négociera pas au-delà du 2 juillet

Postes Canada ne négociera pas au-delà de cette date
Kikishua/Flickr

Le président-directeur général de Postes Canada, Deepak Chopra, ne décalera pas la période de négociation, dont la limite est fixée au 2 juillet, en dépit de la demande du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).

C'est ce qu'affirme le président national du STTP, Mike Palecek. « Ce n'est que samedi dernier que nous avons reçu la première offre globale de Postes Canada. Elle contenait toujours une foule de compressions que nous n'accepterons jamais, et ça, Postes Canada le sait très bien ».

Postes Canada ne veut pas vraiment donner la chance à un règlement. Ce qu'elle veut, c'est de nous voir, nous, les travailleurs et travailleuses des postes, dans la rue et se réjouir de voir la population nous blâmer pour les décisions qu'elle aura prises.

- Mike Palecek, président national du STTP

Depuis le début des négociations, le STTP accuse Postes Canada de vouloir accélérer le processus de négociation. « Les gestionnaires de Postes Canada ont amorcé le compte à rebours vers un conflit de travail en demandant la conciliation beaucoup trop tôt dans le processus de négociation », explique Mike Palecek.

Dans une lettre adressée au STTP mardi soir, Postes Canada soutient qu'un délai de réflexion plus long ne fera que retarder le processus et augmentera « l'incertitude » des clients.

« J'imagine qu'en paralysant le service postal, Postes Canada s'attend à dissiper toute cette incertitude », ironise le président du STTP.

En cas de lock-out samedi, les Canadiens devront se tourner vers d'autres services de livraison comme UPS, DHL ou FedEx.

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