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Faites un «road trip» sur Mars grâce au Planétarium! (PHOTOS)

Faites un «road trip» sur Mars grâce au Planétarium! (PHOTOS)
Courtoisie

Tous les six mois, un arrêt s’impose au Planétarium de Montréal pour découvrir la nouvelle programmation multimédia. Jusqu’au 31 décembre 2016, on peut faire un voyage éclair sur la planète rouge dans Un jour sur Mars en plus de découvrir les dangers ET le potentiel salvateur des astéroïdes, dans un film du National Geographic, Astéroïde: mission extrême.

Un jour sur Mars

Débutons avec la création québécoise conçue expressément pour le Planétarium: Un jour sur Mars.

Pendant 40 minutes, les visiteurs y découvrent des canyons vertigineux, observent les œuvres d’art créées par la nature et comprennent, grâce à des explications claires, les raisons poussant les scientifiques à affirmer qu’il y a des conditions propres à la vie là-bas.

Un film-spectacle élaboré à partir d’informations tout ce qu’il y a de plus tangibles. «Nous avons jugé que nous avions suffisamment de données réelles, d’images et de modèles en 3D pour recréer la planète de manière crédible et pour que les gens aient l’impression d’y être pour vrai», explique le producteur Sébastien Gauthier.

Voyageurs devant l’éternel, les créateurs se sont inspirés des road-trips qu’ils affectionnent pour imaginer la ligne directrice. «Quand on part en voiture, on a toujours une destination et des accidents de parcours heureux, comme découvrir une chute ou rencontrer des gens. C’est la même chose pour le film: on sait qu’on va sur Mars et on finit par croiser des déserts, des canyons et le robot Curiosity, ce qui nous permet d’expliquer comment se forment les tempêtes de sable et les saisons», précise-t-il.

La traversée est accompagnée par le genre de musique qu’on écouterait dans une voiture décapotable filant à travers les États-Unis. Et quand est venu le temps de trouver le musicien parfait pour l’aventure, un nom s’imposait: Dumas.

«J’ai moi-même fait des road-trips sur sa musique. Son album Le Cours des jours m’a profondément marqué. Et je trouvais que sa musique cadrait bien avec notre idée: ses chansons sont des hymnes, pleines de mélodies accrocheuses, capables de créer des images fortes », explique le réalisateur et scénariste Maxime Pivin Lapointe.

Sans le savoir, les idéateurs d’Un jour sur mars ont cogné à la porte d’un passionné d’astronomie. «À une certaine époque, j’allais souvent à New York et je faisais régulièrement un tour au Planétarium, pour voir les nouveaux films projetés sur son dôme, raconte Dumas. Je me suis toujours dit que j’aimerais faire de la musique pour ce genre de projets. Alors quand j’ai reçu l’invitation, j’avais l’impression que c’était tombé du ciel!»

Dès le départ, le musicien tenait à être au service du film. «Je voulais faire une musique cinématographique très collée aux images. Par exemple, j’ai donné un côté Morricone durant une grosse tempête de sable. Un peu plus loin, on tombe dans la musique islandaise. Je fais aussi des références à ma chanson Venus, en version cordes. La musique devient alors un personnage.»

Les habitués du Planétarium savent que la pénombre et les chaises inclinées font diminuer leur capacité d’attention, malgré la qualité de ce qu’on leur présente. Eh bien, ils seront probablement surpris par Un jour sur mars, dont le mariage des images et de la musique nous garde en état de grâce du début à la fin.

«Un jour sur Mars» au Planétarium de Montréal

Astéroïde: mission extrême

L’autre nouveauté du Planétarium vaut elle aussi le détour. Créé par le National Geographic et narré par la comédienne Isabelle Blais, le film illustre à quel point les astéroïdes peuvent être dangereux et porteurs de ressources précieuses.

Référant d’abord à l’astéroïde ayant entraîné la fin de la race des dinosaures, la production rassure ensuite les spectateurs en leur expliquant pourquoi les gros astéroïdes dans l’espace ne se dirigent pas présentement vers la Terre, et pour quelles raisons les plus petits sont gardés à l’œil.

Le corps moulé à un énorme pouf ou assis dans une chaise Adirondack, les curieux découvrent ensuite que les astéroïdes possèdent des minéraux pouvant être transformés en carburant (de l’hydrogène) ou en oxygène, en plus de renfermer de l’eau. Des éléments qui pourraient permettre aux Terriens des voyages dans l’espace au potentiel insoupçonné.

Sorte d’IMAX augmenté, le film de 25 minutes suscite quantité de réactions, les spectateurs dans la salle s’exclamant devant le gigantisme des images et leur réalisme.

«Astéroïde: mission extrême» au Planétarium de Montréal

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