Des techniciens de scène qui travaillaient au Métropolis, le 4 septembre 2012, témoignent au procès pour meurtre de Richard Henry Bain. L'assaut lancé par l'accusé contre le club qui hébergeait la soirée électorale du Parti québécois les a tous pris par surprise.
Un texte de Marc Verreault
Richard Henry Bain rodait autour du Métropolis entre 17 et 19 heures, le 4 septembre 2012, soit quelques heures avant le rassemblement péquiste.
Le technicien audio-vidéo Patrick Magnan a vu le camion de Bain passer à trois reprises devant le Métropolis, alors qu'il installait un écran extérieur. Il circulait lentement, comme s'il voulait se stationner.
Benoît Gromko était à l'arrière du Métropolis vers 23h45, avec une quinzaine d'autres techniciens de scène. Il attendait près de la porte menant aux coulisses. Il a entendu une détonation, puis a vu son collègue Dave Courage tomber au sol. Des techniciens tiraient le blessé à l'intérieur du Métropolis. C'était la panique.
Benoît Gromko a vu que le suspect avait des problèmes avec son fusil, et il en a profité pour se réfugier à l'intérieur.
Jonathan Dubé était lui aussi assis dans l'escalier extérieur, menant aux coulisses. Le coup de feu l'a un peu déstabilisé. Il a remarqué le tireur, entre deux voitures, à quelques pieds des escaliers. Il ne voyait que ses yeux et son nez, qui sortaient de sa cagoule, il était habillé d'une robe de chambre bleue.
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