Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Considéré comme un pitbull sur une photo, ce chien forcé de quitter son maître

Considéré comme un pitbull sur une photo, ce chien enlevé à son maître

Un coup d’œil sur cette photo du musicien Dan Tillery et son nouveau chien, Diggy, suffit pour comprendre pourquoi elle est devenue virale.

Mais jeudi, seulement quatre heures après que Tillery ait ramené son nouveau meilleur ami à la maison, la police locale s’est présentée chez lui, rapporte le BarkPost.

La ville de Waterford au Michigan, où vit Tillery, a banni les pitbulls. Et apparemment, certaines personnes qui sont tombées sur la photo trouvaient que Diggy ressemblait à un pitbull et elles ont appelé les flics.

Le policer qui s’est présenté sur place a également jugé que Diggy ressemblait beaucoup à un pitbull, et Dan craignant les problèmes a accepté de s’en défaire.

Mais il s’avère que Diggy n’est même pas un pitbull et il a les papiers pour le prouver, a plaidé Kristina Millman-Rinaldi, directrice générale du refuge Detroit Rescue Dog, où Tillery a adopté le chien.

Il s'agit plutôt d'un bouledogue américain. Et avant même l'adoption, comme le refuge refusait d’envoyer le chien dans un endroit où il était susceptible d'être interdit, les responsables s'étaient renseigner auprès de la ville pour s’assurer que Diggy serait le bienvenu.

Kristina Millman-Rinaldi affirme que les autorités lui avaient dit qu’un vétérinaire avait déterminé qu’il n’était pas un pitbull et qu’il serait accepté. Et quand Tillery a adopté Diggy, il a même obtenu une licence de la ville l’authentifiant comme un bouledogue.

Alors quel est le problème? Une brèche dans les règles de la ville permet aux policiers de bannir à leur discrétion n’importe quel chien s’ils pensent qu’ils sont des pitbulls.

« C’est le décret le plus fou que vous aurez jamais vu de votre vie », a déclaré Millman-Rinaldi, expliquant que les officiers peuvent faire le contrôle en se fiant seulement à leur simple « évaluation visuelle ».

Un pétition en ligne pour lever l’interdiction sur les « chiens dangereux » à Warerford avait recueillir plus de 24 000 signatures samedi après-midi.

Le Huffington Post n’a pas été en mesure de joindre le service de police de la ville de Waterford. Mais le chef de police Scott Underwood a dit à The Oakland Press, « de notre point de vie, le décret est assez clair sur ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, et notre travail est de faire respecter ce décret. »

Le groupe de sauvetage devrait reprendre le chien si la ville décide toujours d’aller de l’avant avec son expulsion. Mais ni Tillery, ni le refuge n’ont envie de voir la paire divisée.

« En ce moment, nous attendons des nouvelles de la ville, a déclaré Millman-Rinaldi. Je ne veux pas attaquer Waterford. Je pense que c’est un chouette endroit… On peut en arriver à un accord. »

Ce texte initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

INOLTRE SU HUFFPOST

L'hydrater

Cinq conseils pour aider votre chien à supporter la chaleur

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.