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Ecclestone remet en doute la tenue du Grand Prix du Canada

Ecclestone remet en doute la tenue du Grand Prix du Canada
SINGAPORE - SEPTEMBER 19: F1 Supremo Bernie Ecclestone walks in the paddock during previews for the Singapore Formula One Grand Prix at Marina Bay Street Circuit on September 19, 2013 in Singapore, Singapore. (Photo by Mark Thompson/Getty Images)
Mark Thompson via Getty Images
SINGAPORE - SEPTEMBER 19: F1 Supremo Bernie Ecclestone walks in the paddock during previews for the Singapore Formula One Grand Prix at Marina Bay Street Circuit on September 19, 2013 in Singapore, Singapore. (Photo by Mark Thompson/Getty Images)

Le Grand Prix du Canada doit se tenir à Montréal jusqu'en 2024, mais Bernie Ecclestone a jeté un pavé dans la mare jeudi.

Un texte de Olivier Arbour-Masse

Fidèle à son habitude, le grand manitou de la F1 a trouvé le moyen d'exercer une certaine pression sur l'organisation montréalaise. Il a remis en doute la pérennité de la course quand il a soulevé la possibilité que les travaux promis pour 2017 autour du circuit Gilles-Villeneuve ne soient pas réalisés à temps.

Au renouvellement du contrat pour une durée de 10 ans en 2014, la Ville a promis de rénover les garages, la tour de contrôle et le centre médical pour 2017, un investissement de 32,6 millions de dollars. Or, ces travaux tardent toujours à être lancés.

Lorsqu'on lui a demandé s'il était optimiste quant à la livraison de ces travaux dans le respect des échéances, Ecclestone a simplement répondu « j'en doute ».

Est-ce que la course se tiendra si ces travaux ne sont pas réalisés? « Nous verrons. »

L'avenir de la F1 à Montréal est-il en danger? « Le contrat est remis en doute, largue Ecclestone. Dans un contrat, les deux parties ont leurs responsabilités. Ça semble avoir été oublié un peu du côté de la Ville. [...] Ce Grand Prix a besoin de beaucoup de soutien de la Ville. »

Le promoteur du Grand Prix du Canada François Dumontier n'a pas voulu réagir à ces déclarations.

Par ailleurs, Dumontier travaille toujours à dénicher un commanditaire principal pour assurer l'avenir financier de l'événement, ce qui semble chicoter Bernie Ecclestone.

« Je m'explique mal pourquoi ils ne sont pas parvenus à s'entendre avec un partenaire principal », a laissé tomber le grand argentier de la F1.

Heineken s'invite dans les paddocks

La F1, elle, n'a pas de difficulté à trouver de partenaire majeur. Elle a annoncé s'être entendue avec le brasseur néerlandais Heineken au moins jusqu'au terme de la saison 2020.

Dès ce week-end, les Montréalais boiront la bière néerlandaise.

Cette annonce met abruptement fin à l'entente qui unissait Sleeman et le Grand Prix du Canada. François Dumontier ne s'en formalise pas.

« Ça fait partie des ententes commerciales qu'on a avec la F1, a expliqué le promoteur, sans vouloir dévoiler de détails. On va travailler avec eux maintenant. »

Le premier Grand Prix commandité par Heineken sera celui de Monza, en Italie, en septembre. La bière sera offerte dans toutes les courses suivantes, à l'exception de celle d'Abu Dhabi pour des raisons légales.

La saison prochaine, trois Grand Prix porteront la griffe Heineken, mais François Dumontier a confirmé que celui de Montréal n'en faisait pas partie.

En s'associant avec Heineken, la F1 espère profiter de l'expertise sur les réseaux sociaux du brasseur, qui a fait ses preuves notamment avec la Ligue des champions de l'UEFA au soccer et la Coupe du monde de rugby.

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