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Décès de Mohamed Ali, pionnier et génie du «trash-talk»: ses citations les plus marquantes

Mohamed Ali : ses citations les plus marquantes

Il savait manier les mots comme ses poings. Mohamed Ali, boxeur de légende décédé vendredi 3 juin, était aussi un beau parleur, amateur de déclarations imagées et de métaphores puissantes. "Je suis le plus grand" ("I am the greatest"), disait-il.

Pour Michel Acariès, l'un des plus anciens promoteurs de boxe en France, c'est lui qui a donné un sens au "trash talking" du boxeur, une technique d'attaque verbale avant la rencontre pour énerver son adversaire. "Il les traumatisait avant le combat, il les haranguait. Il était comme ça avec ses adversaires et avec les médias", dit-il sur France Info. "Mais en dehors de ça c'était un doux, un paisible."

Découvrez ci-dessous quelques-unes des déclarations et citations les plus marquantes du boxeur mort à l'âge de 74 ans, qui laissera l'image d'un champion au verbe acéré et au charisme fou.

"Vole comme le papillon, pique comme l'abeille, et vas-y cogne mon gars, cogne."

Cette phrase restée très célèbre vient en fait de Drew Bundini Brown, l'un de ses entraîneurs et hommes de coin.

"Je n'ai pas de problème avec les Vietcongs."

Mohamed Ali prononce cette phrase le 17 février 1966, après son refus de participer à la guerre du Vietnam.

Il échappe à la prison mais est interdit de ring, vilipendé par une majorité de l'opinion publique américaine mais tenu par d'autres comme un pilier de la contre-culture et un champion de la cause des noirs qui se battent alors pour l'égalité des droits.

"Ils ont fait ce qu'ils pensaient juste, et j'ai fait ce que je pensais juste", dira-t-il à propos de la volonté du gouvernement américain de le mettre en prison.

Lors d'une manifestation contre la guerre du Viet Nam à Chicago en 1967, il prononcera aussi ces mots: "Dans le ring, il y a un arbitre pour arrêter le combat si un combattant risque d'être trop blessé. La boxe n'a rien à voir avec la guerre et ses mitrailleuses, ses bazookas, ses grenades et ses bombardiers."

"Vous n'êtes pas aussi bête que vous en avez l'air, j'ai vu votre femme."

Mohamed Ali lance ces mots au président des Philippines Ferdinand Marcos avant le "Thrilla in Manila", son troisième et dernier combat contre Joe Frazier.

"Vous croyez que le monde a été choqué par la démission de Nixon? Attendez que je botte le cul de George Foreman. Je vole comme le papillon, pique comme l'abeille, ses poings ne peuvent pas toucher ce que ses yeux ne voient pas. Là, tu me vois, là tu me vois pas. George croit qu'il peut, mais je sais qu'il ne peut pas. Je me suis déjà battu contre un alligator, j'ai déjà lutté avec une baleine. La semaine dernière, j'ai tué un rocher, blessé une pierre, et envoyé une brique à l'hôpital. Je suis tellement méchant, je rends la médecine malade."

Mohamed Ali au sommet de son art, avant de reprendre son titre grâce à une victoire sur Foreman le 30 octobre 1974.

"Il (Sonny Liston) est trop laid pour être champion du monde. Le champion du monde doit être beau comme moi!"

C'est en battant Sonny Liston par KO au 7e round que Mohamed Ali devient champion du monde WBA en 1964.

"Il (Dieu) m'a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n'étais qu'un homme comme les autres, que j'avais des faiblesses, comme tout le monde. C'est tout ce que je suis: un homme."

Ali prononce ces mots au cours d'une interview en 1987. À la fin de sa vie, ses apparitions en public étaient de plus en plus rares, la dernière remontait à avril dernier à Phoenix lors d'un dîner de charité pour lever des fonds pour la recherche contre la maladie de Parkinson.

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Mohamed Ali en quelques photos

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