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Québec couvrira les médicaments pour la procréation assistée

Québec couvrira les médicaments pour la procréation assistée
Light micrograph. Intracytoplasmic Sperm Injection (ICSI) is an artifical fertilzation technique. A single sperm is injected into the cytoplasm of an egg, via a microneedle. This technique is used in treatment of severe male infertility.
Spike Walker via Getty Images
Light micrograph. Intracytoplasmic Sperm Injection (ICSI) is an artifical fertilzation technique. A single sperm is injected into the cytoplasm of an egg, via a microneedle. This technique is used in treatment of severe male infertility.

Les couples qui veulent entamer ou poursuivre une démarche de procréation assistée n'auront finalement pas à débourser les coûts, parfois élevés, des médicaments nécessaires à cette procédure.

Un texte de Julie Dufresne

Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, suit ainsi les recommandations de l'Institut national d'excellence en santé et en service sociaux (INESSS), qui ont été publiées mercredi en toute discrétion.

Le ministre demandera aussi à la Régie de l'assurance maladie du Québec de ne pas exclure de sa couverture les médicaments qui servent strictement à la stimulation hormonale ou à d'autres procédures hors fécondation in vitro, contrairement à la recommandation initiale de l'INESSS, dont Radio-Canada avait été informée.

« C'était la première fois que je demandais à l'INESSS de reprendre sa réflexion. Je trouvais que l'analyse initiale, qui interdisait la couverture de ces médicaments-là, avait été faite dans le cadre très restreint de l'application de la loi 20 », a indiqué le ministre Barrette jeudi soir. Au final, « ce que l'INESSS a recommandé, c'est de faire en sorte que la médication [pour] la stimulation hormonale soit couverte par le régime public d'assurance médicaments, donc gratuite pour le patient. »

La loi 20, portée par le ministre Barrette, a mis fin à la gratuité de la fécondation in vitro. Désormais, ceux qui ont recours à cette procédure doivent en débourser les frais. Ils peuvent par la suite réclamer un crédit d'impôt.

Gaétan Barrette a donc choisi de ne pas aller dans la même direction que pour les médicaments. « Ce genre de décision n'est pas prise sur la base d'une économie: c'est une question d'équité. »

L'application de cette nouvelle directive entrera en vigueur dès la mi-juin. Les patientes pourront obtenir des ordonnances d'une durée maximale d'un an. Mais elles pourront demander un renouvellement sur consultation de leur médecin, nous a assuré le cabinet du ministre.

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