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L'Opep n'arrive pas à s'entendre sur des mesures pour limiter la production

L'Opep n'arrive pas à s'entendre sur des mesures pour limiter la production
FILE -- In this Sept. 30, 2015, file photo, oil pumps work in the desert oil fields of Sakhir, Bahrain. Russias energy minister, Alexander Novak, said, Tuesday, Feb. 16, 2016, that it has agreed with Saudi Arabia, Qatar and Venezuela to freeze oil production at January 2016 levels if other producers do the same following a closed-door meeting in the Doha, Qatar. The meeting reflects growing concern among major oil producers about the effects a prolonged slump in crude prices will have on their domestic economies. (AP Photo/Hasan Jamali, File)
Hasan Jamali/AP
FILE -- In this Sept. 30, 2015, file photo, oil pumps work in the desert oil fields of Sakhir, Bahrain. Russias energy minister, Alexander Novak, said, Tuesday, Feb. 16, 2016, that it has agreed with Saudi Arabia, Qatar and Venezuela to freeze oil production at January 2016 levels if other producers do the same following a closed-door meeting in the Doha, Qatar. The meeting reflects growing concern among major oil producers about the effects a prolonged slump in crude prices will have on their domestic economies. (AP Photo/Hasan Jamali, File)

Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) n'ont pas réussi à s'entendre, jeudi, sur des mesures pour influencer les fournisseurs de brut et les prix - une occasion ratée de montrer la détermination qui leur a permis, pendant des décennies, de décider du prix que les consommateurs et les industries devaient payer pour l'essence, l'huile de chauffage et d'autres produits essentiels connexes.

Entre-temps, des responsables de l'Opep ont assuré que le cartel se portait bien, rejetant du revers de la main les critiques voulant que son autorité soit rendue si mince qu'elle serait bientôt négligeable.

Le secrétaire général de l'Opep, Abdulla al-Badri, a fait valoir que son groupe était toujours "puissant" et "vigoureux", et qu'il restait "vivant".

Mais la décision de ne pas prendre de décision a semblé trahir un manque d'unité, particulièrement entre les membres rivaux de l'Opep, l'Arabie saoudite et l'Iran, dont la lutte croissante des dernières années pour la suprématie du Moyen-Orient a déteint sur les rencontres au sujet du pétrole.

Avant que l'Iran ne soit soumis à des sanctions internationales en raison de son programme nucléaire, sa production pétrolière n'était surpassée que par celle de l'Arabie saoudite parmi les membres de l'Opep. Maintenant que le pays a accepté de limiter ses prouesses nucléaires, les sanctions ont été levées, et Téhéran a clairement indiqué qu'il avait l'intention de renouer avec ses précédents niveaux de production, sinon de les surpasser.

Les plus récentes données de l'Agence internationale de l'énergie montrent que l'Iran semble en voie de tenir sa promesse, sa production ayant atteint en avril son plus haut niveau depuis novembre 2011.

L'Iran s'est déjà fermement opposé à l'imposition de tout genre de quota en avril. Le pays ne s'est même pas présenté à une rencontre entre les membres de l'Opep et d'autres producteurs, qui voulaient s'entendre sur un gel conjoint de production afin de faire grimper les prix. Les Saoudiens ont subséquemment indiqué qu'ils ne voulaient pas d'un plafond de production si l'Iran ne faisait pas de même, ce qui condamnait déjà, en quelque sorte, l'issue de la rencontre.

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