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Congrès conservateur: Rona Ambrose ne pourra pas se présenter dans la course

Rona Ambrose ne pourra pas se présenter dans la course
Interim Conservative Leader Rona Ambrose (C) receives a standing ovation from her caucus during a debate on the Speech from the Throne in the House of Commons on Parliament Hill in Ottawa, Canada, December 7, 2015. REUTERS/Chris Wattie
Chris Wattie / Reuters
Interim Conservative Leader Rona Ambrose (C) receives a standing ovation from her caucus during a debate on the Speech from the Throne in the House of Commons on Parliament Hill in Ottawa, Canada, December 7, 2015. REUTERS/Chris Wattie

Les membres du Parti conservateur ont résolument écarté l'option de permettre à la chef par intérim, Rona Ambrose, de briguer le poste permanent dans la course à la succession de Stephen Harper.

Une motion de dernière minute réclamait un changement aux règles de la course pour qu'elle puisse se présenter, mais cette proposition a été rejetée vendredi au congrès du parti, qui se déroule en fin de semaine à Vancouver.

Quelques délégués étaient frustrés que cette question fasse l'objet d'un débat, puisque, disent-ils, Mme Ambrose connaissait les règles lorsqu'elle a été désignée chef intérimaire.

Le nouveau chef permanent du parti sera élu dans un an exactement, le 27 mai 2017. Trois candidats sont déjà officiellement dans la course, mais plusieurs autres pensent se lancer, profitant de la convention pour tâter le terrain.

Par ailleurs, le parti a révélé qu'il avait dépensé 42 millions $ lors de la dernière campagne électorale, qui s'est soldée par une défaite pour les conservateurs, relégués au statut d'opposition officielle. C'est 12 millions $ de moins que le maximum permis par Élections Canada, qui s'élevait à 54 millions $.

Le président du Fonds conservateur, Irving Gerstein, a dit aux délégués, vendredi, que personne ne lui avait suggéré que la défaite du parti s'expliquait par ses dépenses trop modestes.

Le parti avait amorcé la campagne avec 15 millions $ dans ses coffres, des économies provenant des subventions par vote prévues par la loi _ une mesure que les conservateurs avaient fini par abolir lorsqu'ils étaient au pouvoir.

À ce montant, ils ont additionné un prêt de 28 millions $ pour financer la campagne historiquement longue. La dette a été, depuis, remboursée.

Depuis le début de l'année 2016, le parti a encaissé 5,7 millions $, un record pour un premier trimestre hors des périodes électorales.

M. Gerstein a précisé que le parti aspirait à accumuler au moins 10 millions $ d'ici la campagne de 2019, qui risque d'être beaucoup moins longue que la dernière. Pour y arriver le parti devra toutefois se serrer la ceinture, a-t-il prévenu.

M. Gerstein est impliqué dans le financement politique depuis des dizaines d'années et il a été nommé au Sénat par l'ex-premier ministre Stephen Harper en 2009.

Cette nomination avait amené son lot de controverses étant donné qu'il est perçu comme le collecteur de fonds du parti. Et ce n'est pas faux, a-t-il reconnu.

"Le travail de collecter des fonds pour le Parti conservateur et pour tous les partis est aussi nécessaire qu'honorable", a-t-il déclaré.

M. Gerstein a annoncé que l'ancien premier ministre Harper serait nommé au comité du Fonds conservateur à sa prochaine réunion, en juin.

La transparence sur les finances du parti constitue un irritant pour certains conservateurs, et M. Gerstein a d'ailleurs été brièvement chahuté pendant son allocution.

Plusieurs résolutions qui proposent une nouvelle gestion des finances feront l'objet de débats au congrès.

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