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Le chanteur des Eagles Of Death Metal dérape (encore) sur la sécurité du Bataclan (VIDÉO)

Le chanteur des Eagles Of Death Metal dérape (encore) sur la sécurité du Bataclan
Jesse Hughes arrives at the BRIT Awards 2016 Afterparty in London, Wednesday, Feb. 24, 2016. (Photo by Vianney Le Caer/Invision/AP)
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Jesse Hughes arrives at the BRIT Awards 2016 Afterparty in London, Wednesday, Feb. 24, 2016. (Photo by Vianney Le Caer/Invision/AP)

Jesse Hughes en remet une couche. Six mois après les attentats de Paris, le guitariste et chanteur des Eagles Of Death Metal, groupe qui jouait sur la scène du Bataclan le soir du 13 novembre, a encore une fois accusé le personnel de la salle de concert.

Ce n'est pas la première fois que le rescapé de l'attaque dérape. Et cette fois, il tombe dans le délire raciste...

En mars dernier, dans une interview àFox Business, il avait déjà pointé du doigt la sécurité défaillante du Bataclan, indiquant que six vigiles censés assurer la sécurité du concert ce vendredi-là "ne se sont jamais pointés". Il ajoutait, aussi, cette phrase lourde de sous-entendu: "Il semble assez évident que ces hommes avaient une raison de ne pas venir".

Découvrez un extrait de cette interview:

"J'ai juste mis ça sur le compte de la jalousie des Arabes à notre égard"

Devant le tollé provoqué par ses accusations Jesse Hughes s’était rapidement excusé. Aujourd'hui, finis les remords. Dans une interview donnée samedi 14 mai au -très conservateur- Taki’s Magazine, le leader des Eagles Of Death Metal persiste, signe et en remet une couche.

"J'ai eu beaucoup de problèmes après avoir dit que des membres du staff étaient complices. Mais je suis certain qu'ils étaient là très tôt", explique-il avant de basculer dans le racisme: "Je me souviens d'eux en train de fixer mon pote. J'ai juste mis ça sur le compte de la jalousie des Arabes à notre égard. Tu vois ce que je veux dire? Quand un musulman voit un Américain un peu baraqué et avec des tatouages, il le fixe."

"J'ai compris plus tard qu'il s'agissait d'Abdeslam"

Mais le chanteur ne s'arrête pas là. Celui qui a vu "des musulmans célébrer les attaques dans la rue pendant leur déroulement" parle de la présence d'un des frères Abdeslam dans les couloirs du Bataclan pour légitimer ses propos: "J'ai compris plus tard qu'il s'agissait d'Abdeslam qui regardait mon ami, pensant certainement qu'il s'agissait d'une menace. Il n'y a aucun doute que les terroristes étaient déjà à l'intérieur, d'une manière ou d'une autre."

Notons tout de même que l'enquête a démontré l'absence des frères Abdeslam aux abords du Bataclan le 13 novembre dernier.

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