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Le gouvernement Trudeau crée le Bureau des droits de la personne, des libertés et de l'inclusion

Le gouvernement Trudeau crée le Bureau des droits de la personne
Canada's Foreign Minister Stephane Dion listens to a question after delivering a speech at the University of Ottawa in Ottawa, Canada, March 29, 2016. REUTERS/Chris Wattie
Chris Wattie / Reuters
Canada's Foreign Minister Stephane Dion listens to a question after delivering a speech at the University of Ottawa in Ottawa, Canada, March 29, 2016. REUTERS/Chris Wattie

OTTAWA – Le gouvernement Trudeau promet de « redynamiser » les actions du Canada en faveur de la diversité avec son Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion (BDPLI).

Le nouveau bureau sera doté d’un budget annuel de 15 M$, le triple du montant de l’ancien Bureau de la liberté de religion. En contrepartie, son mandat est élargi afin de comprends trois sections distinctes, soit Droits de la personne et affaires autochtones, Inclusion et liberté de religion et Démocratie.

« Le Canada est d’abord et avant tout une société inclusive, diversifiée et multiconfessionnelle, et la décision d’aujourd’hui est le reflet de ces valeurs et de notre engagement continu à les promouvoir au pays et à l’étranger », a fait savoir le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, dans une déclaration mercredi.

Le BDPLI sera dirigé par Richard Arbeiter, ancien directeur général d’Affaires mondiales Canada. Il sera appuyé par Giuliana Natale, ancienne chef de cabinet au Bureau du Conseil privé, qui agira comme directrice de l’Inclusion et de la liberté de religion.

Tous les chefs de mission du Canada – ambassadeurs, hauts-commissaires et consuls généraux – ont également reçu l’ordre de faire la promotion des droits de la personne à l’international.

Mis en place par les conservateurs en 2013, le Bureau de la liberté de religion avait pour mission de protéger les minorités religieuses menacées, de lutter contre la haine et l’intolérance fondées sur la religion et de faire la promotion des valeurs canadiennes, comme le pluralisme et la tolérance.

L’ancien premier ministre Stephen Harper avait promis que le Canada ne resterait plus « silencieux » devant l’intolérance religieuse dans plusieurs parties du monde. Une décision qui avait été critiquée par l’opposition néodémocrate et des groupes de défense, qui y voyaient une façon d’instrumentaliser la politique étrangère à des fins partisanes.

Andrew Bennett, un ancien fonctionnaire, a été le premier – et le seul - ambassadeur de la liberté de religion au Canada. Il a depuis de se joindre comme chercheur senior chez Cardus, un organisme de réflexion chrétien.

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