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Aide à mourir: les partis dans un bras de fer, le temps pour le débat file

Aide à mourir: les partis dans un bras de fer
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Les heures filent à Ottawa et emportent peu à peu avec elles l'éventualité de voir les députés débattre substantiellement du délicat projet de loi sur l'aide médicale à mourir.

Le débat en troisième lecture sur le projet de loi C-14, qui devait s'ouvrir à 10 heures, mardi, selon l'ordre projeté des travaux en Chambre, ne s'était toujours pas amorcé, quatre heures plus tard.

Les leaders parlementaires de chaque parti disent tous vouloir permettre à un maximum de députés de s'exprimer. Les voilà cependant engagés dans un bras de fer procédural qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la longueur des discussions aux Communes.

Au moment de publier ces lignes, les élus débattaient d'un projet de loi assurant aux personnes ayant des déficiences perceptuelles l'accès au matériel protégé par le droit d'auteur. Suivra la période des questions, qui se termine normalement vers 15 h.

Le leader parlementaire du Nouveau Parti démocratique (NPD), Peter Julian, a sévèrement critiqué le gouvernement libéral, qui cherche selon lui à museler ses députés pour camoufler un malaise entourant C-14.

"Je n'ai jamais vu ça! Même sous les conservateurs, on n'a jamais vu un tel manque de respect pour les partis d'opposition", a-t-il pesté en entrevue téléphonique.

Son homologue au gouvernement, Dominic LeBlanc, ne s'est pas arrêté pour répondre aux questions sur C-14 après la rencontre du cabinet, mardi.

La semaine dernière, les libéraux ont proposé de prolonger les débats jusqu'aux petites heures du matin, mardi et mercredi, ce qui a été rejeté par l'opposition pour des raisons distinctes.

Le gouvernement a signalé au cours des derniers jours qu'il espérait un vote en troisième lecture cette semaine, afin de faire cheminer le projet de loi au Sénat.

Depuis le dépôt du projet de loi, le 14 avril dernier, les libéraux insistent sur la nécessité de le faire adopter avant la date butoir du 6 juin, fixée par la Cour suprême du Canada.

Les libéraux avaient suscité la colère des partis d'opposition en limitant le débat en deuxième lecture de C-14, il y a environ deux semaines.

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