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L'Impact de Montréal devra défendre sa première place, samedi face à l'Union de Philadelphie

L'Impact devra défendre sa première place, samedi face à l'Union
Montreal Impact's Laurent Ciman (23) defends New York City FC's RJ Allen (27) during the first half of an MLS soccer match Wednesday, April 27, 2016, at Yankee Stadium in New York. (AP Photo/Frank Franklin II)
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Montreal Impact's Laurent Ciman (23) defends New York City FC's RJ Allen (27) during the first half of an MLS soccer match Wednesday, April 27, 2016, at Yankee Stadium in New York. (AP Photo/Frank Franklin II)

Coincé dans une séquence de quatre matchs sans victoire, l'Impact de Montréal se prépare à défendre sa première place dans l'Association Est à l'occasion du passage de l'Union de Philadelphie au stade Saputo, samedi.

La troupe de Mauro Biello a une fiche d'un revers et trois verdicts nuls depuis une victoire de 2-1 face au Fire de Chicago, le 16 avril. Par contre, elle continue de trôner au premier rang dans l'Est grâce à sa fiche globale de 4-3-3.

Si les autres formations de l'Est n'ont pas encore profité du creux de vague de l'Impact pour passer en tête, il y a congestion au sommet du classement.

L'Union et le Toronto FC suivent à un point de l'Impact avec un match en main. Et le New York City FC se retrouve à deux points de l'Impact avec le même nombre de parties disputées.

"Je ne pense pas que nous ressentons de la pression de l'extérieur, a noté le milieu de terrain Kyle Bekker avant la séance d'entraînement de l'équipe, vendredi. Par contre, nous nous mettons nous-mêmes de la pression sur les épaules parce que nous savons que nous pouvons faire mieux."

L'Impact ne serait peut-être plus en tête dans l'Est s'il n'avait pas été en mesure d'effacer un retard de trois buts en deuxième demie pour arracher un nul de 4-4 au Crew de Columbus, samedi dernier.

Cette rencontre a certes amené du positif du côté de l'offensive, mais la défensive sait qu'elle ne peut pas se permettre trop de performances du genre.

"Le fait d'avoir pris quatre buts, ç'a été une bonne baffe, a dit le défenseur Laurent Ciman. Ça montre que même si on est une bonne équipe, on n'est pas à l'abri.

"Il faut être concentré du début à la fin. Il faut commencé le match avec la rage aux dents. Si tous les éléments sont réunis, on va avoir un bon match. On espère garder le zéro derrière et on sait qu'on va mettre au moins un but à l'attaque."

L'Union représente une des meilleures défensives dans l'Est, mais c'est surtout de l'offensive dont on parlait dans le camp de l'Impact vendredi.

"Ce sera important de gagner les deuxièmes ballons au centre du terrain, a mentionné Biello. Ils ont (Chris) Pontius, (C.J.) Sapong et (Sébastien) Le Toux. Ce sont de grands attaquants qui peuvent nous donner des problèmes au niveau physique. Il va falloir bien anticiper les ballons."

Motivation supplémentaire pour Ciman

Ciman, qui avait déjà promis vouloir se racheter après la défaite contre le Crew, sera doublement motivé samedi face à l'Union. Le défenseur a appris jeudi qu'il ne faisait pas parti de la sélection belge pour l'Euro, le mois prochain.

"Ça fait mal. Je suis très, très déçu, a admis Ciman. Je m'attendais à quelque chose. On sait tous qu'il y a un grand absent (le défenseur Vincent Kompany, blessé). Je pesais le pour et le contre et il y avait pas mal de pour. Là, je ne suis pas dedans.

"Mais nous avons un match demain (samedi) et il faut tourner la page. Je souhaite la meilleure des chances à mes potes."

Questionné à savoir si le fait qu'il se soit exilé en Amérique du Nord avait peut-être été un facteur dans la décision du sélectionneur belge Marc Wilmots, Ciman a défendu la MLS.

"Elle n'est juste pas connue (la MLS). Elle n'est pas médiatisée. C'est clair que certains ont des préjugés envers la MLS, mais ils devraient venir faire un tour, a déclaré Ciman. On pense que c'est lent et que c'est une ligue de 'papis'. Ce n'est pas comme ça."

Ciman a reçu plusieurs messages d'appuis sur les réseaux sociaux après le dévoilement de la sélection belge et il mentionnait avoir été touché, surtout qu'ils venaient aussi de partisans de l'Impact et des clubs rivaux du Standard de Liège, l'équipe pour laquelle il jouait en Belgique.

L'homme âgé de 30 ans a aussi rappelé qu'il était venu au Québec pour offrir un meilleur encadrement à sa fille autiste. Il ne regrette toujours pas sa décision d'avoir quitté la Belgique.

"Je me bats avant tout pour ma fille, a-t-il dit. Elle passe avant toutes les Coupes du monde et les Championnats d'Europe.

"On se sent bien ici, comme si nous avions été adoptés."

Voir aussi:

Match de l'Impact de Montréal contre le Crew de Colombus

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