Des centaines de marques de cigarettes électroniques devront se soumettre à un examen du gouvernement américain à la suite d'un resserrement de la réglementation qui pourrait chambouler cette industrie de plusieurs milliards de dollars.
Alors que la cigarette électronique se présente comme l'alternative à la cigarette traditionnelle, le secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) a dévoilé, jeudi, les règles tant attendues qui placent cette industrie florissante sous juridiction fédérale.
Les changements à la réglementation limitent notamment les ventes de «e-cigarettes» aux mineurs et prévoient de nouveaux avis de santé sur leur étiquetage. Malgré la levée de boucliers de l'industrie, les fabricants devront obtenir le feu vert du gouvernement des États-Unis pour continuer à publiciser leurs cigarettes électroniques mises sur le marché depuis 2007.
Cet encadrement par la FDA survient après cinq ans de tentatives avortées. En 2010, un tribunal d'appel a rejeté le plan de l'agence de considérer ces cigarettes comme des dispositifs de consommation de drogues et non de tabac.
Les républicains à la Chambre des représentants font également obstacle aux démarches de la FDA en voulant légiférer pour interdire les examens rétroactifs.
Les cigarettes électroniques ne contiennent pas de tabac mais chauffent un liquide, créant une vapeur de nicotine que les utilisateurs aspirent. Bien que les risques de dépendance soient toujours présents, les «e-cigarettes» ne contiennent pas les produits chimiques ou le goudron du tabac.
Il n'y a pas de consensus au sein de la communauté scientifique quant aux bénéfices ou aux dangers potentiels du vapotage.
Selon Wells Fargo, les ventes de cigarettes électroniques ont généré des ventes de 3,5 milliards $ US seulement en 2015.
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