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Prince «venait de travailler 154 heures d'affilée» peu de temps avant sa mort

Prince «venait de travailler 154 heures d'affilée» peu de temps avant sa mort
Prince performs during his 'Diamonds and Pearls Tour' at the Earl's Court Arena in London, Britain, June 15, 1992. REUTERS/Dylan Martinez
Dylan Martinez / Reuters
Prince performs during his 'Diamonds and Pearls Tour' at the Earl's Court Arena in London, Britain, June 15, 1992. REUTERS/Dylan Martinez

Prince était resté éveillé "154 heures d'affilée" quelques jours avant sa mort, selon le mari de Tyka Nelson, la sœur du musicien de 57 ans qui a été retrouvé inerte à son domicile de Paisley Park dans le Minnesota jeudi 21 avril.

Maurice Phillips a fait cette révélation lors d'une cérémonie familiale au domicile de la star après sa crémation: "J'étais encore avec lui le week-end dernier. Il venait de travailler 154 heures d'affilée. C'était un super beau-frère."

TMZ, qui a révélé la mort du chanteur, affirmait pourtant que Prince était accro aux antalgiques, ce qui le rendait léthargique. Selon certaines informations, l’auteur de Purple Rain prenait du Percocet à haute dose, un antalgique dont il aurait abusé dans son jet privé cinq jours avant de mourir.

Selon la police, la mort du chanteur n'est pas due à un suicide ni à un traumatisme visible. "Le dossier médical de Prince est la première piste que nous examinons afin de déterminer les causes de sa mort", a déclaré un enquêteur.

Le week-end dernier, un homme qui dit avoir fourni Prince en antalgiques opiacés a témoigné de la dépendance de la star. Présenté comme le Dr D., l'homme a indiqué avoir fourni le chanteur entre 1984 et 2008. Selon lui, Prince dépensait jusqu'à 80.000 dollars par an en pilules de Dilaudid, un médicament hyperaddictif, et en patches de Fentanyl.

"J'ai rencontré Prince pour la première fois en 1984, quand il tournait Purple Rain. Il était déjà très accro aux opiacés. Ce n'est pas à cause de moi. C'était déjà un gros consommateur", déclare-t-il au Mail Online. "Je dirais que son addiction lui coûtait environ 200 à 300 dollars par jour, une goutte d'eau pour lui. Il était très riche et ne manquait jamais de rien."

L'interview dresse le portrait d’un artiste rongé par l’angoisse. "Il se droguait parce qu’il était très anxieux", ajoute le Dr D. "Ce n'était pas vraiment un fêtard. Il se droguait pour être à l'aise avec les gens. (...) Même quand il n’y avait que cinq personnes."

Le "docteur" affirme même que Prince "avait peur de sortir, de parler aux autres" et qu'il n'aimait pas monter sur scène. "Il avait un trac horrible. Le pire cas que j'aie jamais connu (...) Beaucoup d'artistes se droguent pour se mettre en confiance sur scène. Lui, c'était le pire, de loin."

Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post britannique, a été traduit par Julie Flanère pour Fast for Word.

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