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Premier contact Chevrolet Cruze 2016 : il ne manque que quelques éléments (PHOTOS)

Premier contact Chevrolet Cruze 2016 : il ne manque que quelques éléments (PHOTOS)

Dans le segment hautement compétitif des berlines compactes, il n’est pas facile pour un modèle quelconque de se démarquer. Il y a plusieurs rivaux, et puisqu’au Canada ce type de véhicule est continuellement parmi les plus populaires, les manufacturiers ne lésinent pas au moment d’élaborer leur offre. C’est pourquoi la Chevrolet Cruze 2016 se devait d’être pratiquement parfaite.

Quatrième au chapitre des ventes au pays derrière la Honda Civic, la Hyundai Elantra et la Toyota Corolla, la Cruze n’avait pas vraiment changé depuis son arrivée il y a six ans. Quand on sait que les générations actuelles de la Civic et de l’Elantra datent d’il y a quelques mois à peine et que la Corolla a été redessinée en 2014, l’on s’aperçoit que Chevrolet se devait de revoir sa compacte au risque de dégringoler dans les palmarès des ventes.

C’est donc à Nashville au Tennessee que nous avons fait connaissance avec la toute dernière génération de la Cruze, un modèle qui s’améliore drôlement au niveau du style et de l’économie d’essence, mais qui manque encore un peu de personnalité pour réellement se démarquer.

Si l’on adopte une approche rationnelle, difficile de trouver de véritables défauts à la voiture. Cela dit, il manque un peu d’effet « wow » pour affirmer avec certitude que l’Américaine sera en mesure de s’infiltrer dans le top 3 des véhicules les plus populaires de sa catégorie.

Un seul moteur au menu à l’heure actuelle

L’un des éléments qui différenciaient l’ancienne Cruze était la possibilité de l’équiper d’un moteur diesel. Ce sera encore possible dans la nouvelle, mais il faudra attendre l’an prochain. Pour le moment, nous avons droit à un moteur quatre cylindres turbo de 1,4 litre développant 153 chevaux et 177 lb-pi de couple, 15 chevaux et 29 lb-pi de couple de plus que l’ancien modèle.

Une boîte manuelle à six rapports ou encore une boîte automatique à six rapports sont disponibles pour envoyer la puissance aux roues avant. La boîte manuelle performe bien et est dotée d’un système de retenue afin de faciliter les départs en pente. Dans le cas de l’automatique, elle n’a rien à se reprocher non plus.

La présence d’un turbocompresseur fait en sorte que la voiture semble un peu plus puissante que les 153 chevaux affichés dans la feuille de spécifications. Sans être une bombe, les dépassements s’effectuent sans trop d’hésitations, tout comme les départs, gracieuseté d’un couple abondant à bas régime.

Sur les routes sinueuses du Tennessee, la Cruze 2016 surprenait par son dynamisme et sa direction précise. Peut-être pas aussi agréable à conduire que la Mazda3, elle demeure tout de même un choix intéressant pour ceux et celles qui aiment s’amuser avec leur véhicule lors des déplacements quotidiens.

Cela dit, la nouvelle Cruze est également surprenante au niveau du confort. Il faudra évaluer la compacte américaine sur les routes québécoises pour en avoir le cœur net, mais son silence de roulement et la capacité de sa suspension à bien filtrer les imperfections routières se remarquait.

Grâce à un poids total réduit de 113 kilos et plusieurs améliorations apportées visant à optimiser le rendement autant du moteur que de la transmission, sans oublier un coefficient de trainée plus bas, la Chevrolet Cruze 2016 peut se vanter d’être particulièrement économique en carburant. Selon Chevrolet, la consommation moyenne se situera à 5,6 litres aux 100 kilomètres sur l’autoroute et 7,8 litres aux 100 kilomètres en ville, soit mieux que plusieurs rivales et une grande amélioration comparativement au moteur sortant.

Un habitacle qui manque un peu de punch

Dès que j’ai mis les pieds dans l’habitacle de la Chevrolet Cruze 2016, je n’ai pu m’empêcher de trouver que l’ensemble manquait d’éclat, surtout si l’on pense à ce que nous retrouvons dans la Civic, la Mazda3 ou encore la nouvelle Elantra. Même les Focus et Corolla font mieux, du moins selon moi. Ce n’est pas que c’est laid, mais c’est fade et sans piquant. De plus, la qualité des plastiques laisse à désirer.

En contrepartie, cet habitacle peut être doté de quelques équipements que nous ne retrouvons pas chez la compétition, notamment la possibilité d’accéder à internet par l’entremise d’OnStar et de la technologie 4G LTE. Les technologies Android Auto et Apple CarPlay sont également au menu. La Cruze 2016 est offerte en option avec les plus récents systèmes d’assistance à la conduite, dont le régulateur de vitesse intelligent, le système de surveillance des angles morts, l’avertissement de changement de voie et la surveillance du trafic perpendiculaire arrière. Attention cependant, tous ces éléments ont un prix, incluant OnStar qui, gratuit pour quelques mois, demandera un abonnement mensuel après la courte période de gratuité.

La simplicité de l’habitacle et du système d’infodivertissement, un défaut selon moi, permet tout de même de retrouver ce que nous voulons facilement et l’ergonomie n’a rien à s’approcher. L’espace intérieur est un autre point fort de la berline américaine qui, comparativement à ses rivales, offre tout de même beaucoup de dégagement pour les jambes et la tête à l’arrière. Le coffre passe de 394 litres à 419 en fonction de la version.

Offerte à partir de 15 995 $, la Chevrolet Cruze est équipée de série d’une caméra de recul, mais le régulateur de vitesse et l’air conditionné ne sont pas inclus dans la version de base. La version haut de gamme, offerte à partir de 23 895 $, inclut la boîte automatique, le volant chauffant, le démarrage par bouton-poussoir et les sièges en cuir, notamment. Il faut donc avouer qu’en termes de prix, la Cruze se compare bien à la compétition et que son modèle le mieux équipé offre beaucoup.

Conclusion

Le seul défaut de la Chevrolet Cruze est son habitacle un peu trop simpliste. En revanche, on parle ici d’une voiture à l’ergonomie très facile, à la conduite équilibrée, à l’habitacle assez spacieux et à la consommation d’essence intéressante. Il n’y a pas grand-chose à ne pas aimer de la Cruze 2016, mais il serait faux d’affirmer qu’elle se démarque d’une quelconque façon subjective. Si l’on reste dans le tangible et l’objectivité cependant, elle peut rivaliser avec n’importe quelle voiture de sa catégorie.

Les frais reliés à l’hébergement, le transport et la nourriture étaient payés par Chevrolet lors de ce lancement médiatique./em>

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