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Le DGE vérifiera les livres du PLQ, du PQ et de la CAQ

Le DGE vérifiera les livres du PLQ, du PQ et de la CAQ

Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) a confirmé, jeudi, qu'il examinera les pratiques de financement de tous les partis représentés à l'Assemblée nationale ces 20 dernières années.

Le DGEQ, qui est le chien de garde des lois électorales du Québec, devra cependant composer avec la contrainte que les formations politiques n'ont l'obligation de conserver leurs pièces justificatives que pour une période de cinq ans.

Le DGEQ n'a pas indiqué jusqu'à quelle date il comptait mener son enquête administrative.

Pierre Reid, député libéral d'Orford, affirme que « c'est une bonne chose parce que, quand il y a des soupçons, il faut tout faire pour être sûr qu'on élimine ça ». M. Reid affirme avoir toujours été dans la droite ligne, « tout comme la plupart de mes collègues ».

« On a besoin de transparence, a pour sa part déclaré Simon Jolin-Barrette, député de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Borduas. [...] Donc le Parti libéral doit rembourser tout l'argent illégal qu'il a ''collecté'' ces 20 dernières années. »

« C'est un début, a affirmé Agnès Maltais, députée péquiste dans Taschereau. Une enquête du DGE c'est supposé être assez lourd. »

«De toutes façons pendant ce temps-là, on sait que l'UPAC est supposée enquêter sur le Parti libéral. Alors, peut-être que la somme des deux va réussir à assainir le climat autour du financement politique.»

Agnès Maltais

« Si on veut vraiment régler la maladie qui ronge le système politique québécois, ça va se faire par la volonté des honnêtes gens qui vont aller voter », soutient Amir Khadir, député de Québec solidaire dans Mercier.

Un délai de prescription de cinq ans

Mercredi, à l'Assemblée nationale à Québec, le premier ministre Philippe Couillard a déclaré que le Parti libéral du Québec (PLQ) était tout disposé à ouvrir ses livres au DGEQ. « Aucun problème avec ça », a-t-il dit, sans toutefois modifier sa position quant au délai de prescription à l'intérieur duquel le DGEQ peut donner des constats d'infraction pour toute violation à ces lois.

À l'heure actuelle, ce délai de prescription est de cinq ans. Le gouvernement s'est engagé à le porter à sept ans dans un prochain projet de loi, comme l'a recommandé la commission Charbonneau, tout en restant ouvert à la discussion.

Plus tôt mercredi, les deux partis d'opposition, soit le Parti québécois (PQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) s'étaient montrés ouverts à ce que le DGEQ scrute leur financement respectif.

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