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Aide à mourir: le tiers des élus libéraux soumis à la ligne de parti?

Aide à mourir: le tiers des libéraux soumis à la ligne de parti?

Plus du tiers des députés libéraux seraient contraints de suivre la ligne de parti lors du vote sur le projet de loi fédéral encadrant l'aide médicale à mourir, selon ce qu'a affirmé mercredi un secrétaire parlementaire.

Cette information a néanmoins été remise en question peu de temps après par le leader du gouvernement en Chambre, Dominic LeBlanc.

En marge d'une réunion du caucus libéral, mercredi matin, il a soutenu que seuls les membres du cabinet - ils sont 31 en incluant Justin Trudeau - ne pourraient voter selon leur conscience. M. LeBlanc avait déjà fait cette affirmation en conférence de presse jeudi dernier.

Par contre, si l'on se fie à ce que disait un peu plus tôt le secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Randy Boissonnault, les votes des secrétaires parlementaires ne pourraient être libres.

« Je vais voter pour le projet de loi (...) C'est important quand nous faisons partie de l'exécutif de voter avec le gouvernement », a-t-il affirmé avant la réunion du caucus du Parti libéral.

Est-ce à dire qu'à titre de secrétaires parlementaires, les élus n'auront pas le droit de voter selon leur conscience? « Ni pour les ministres du cabinet », a lâché M. Boissonnault lorsque la question lui a été posée.

Ce serait donc dire qu'au moins 66 élus libéraux sur un total de 184 devraient se soumettre à la ligne de parti, et 68 si l'on ajoute à ce décompte le whip et la whip adjointe.

Le Parti conservateur, le Nouveau Parti démocratique et le Bloc québécois permettront à leurs représentants de voter comme ils le souhaitent.

Certains députés ont commencé à s'exprimer sur la question, mercredi, dans les couloirs du parlement, à l'aube du premier débat parlementaire sur l'aide médicale à mourir.

Quelques conservateurs ont déjà signalé qu'ils avaient l'intention de voter contre le projet de loi C-14, que le gouvernement libéral espère faire adopter d'ici la date butoir du 6 juin.

Le premier ministre Trudeau a semblé avoir bon espoir que la mesure législative pourra rallier une majorité de députés.

Le débat sur le projet de loi déposé la semaine dernière par la ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, devait s'amorcer mercredi, mais il a été repoussé à vendredi.

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