Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La citation de la semaine: On n'a rien compris, monsieur le ministre

La citation de la semaine: On n'a rien compris, monsieur le ministre
Alice Chiche

QUÉBEC – Pas facile de comprendre la position du gouvernement Couillard sur les élections scolaires.

Il y a d’abord eu le ministre Yves Bolduc, qui nous assurait à l’automne 2014 qu’il faut y mettre fin. Avec un taux de participation moyen de près de 5%, ce palier de gouvernement n’était plus représentatif. «Le statu quo n'est plus possible, une révision s'impose», avait dit le ministre.

Son successeur, François Blais, a abondé dans le même sens : «J'ai dit ce que je pensais. Pour moi, c'est terminé», déclarait-il en avril 2015.

Avec l’arrivée de Sébastien Proulx à l’Éducation, qui prônait carrément l’abolition des commissions scolaires quand il était à l’ADQ, on ne s’attendait pas à trouver un défenseur des élections scolaires.

Mais voilà, les audiences en commission parlementaire sur le projet de loi 86 ont démontré l’opposition de nombreux groupes, particulièrement des communautés anglophones. Si le taux de participation moyen était de 5% aux dernières élections scolaires, il était de plus de 17% dans les commissions scolaires anglophones.

Alors, le ministre Proulx abolira-t-il les élections scolaires?

«Le projet de loi propose l'abolition des élections scolaires. Le projet de loi n'abolissait pas les élections, a-t-il dit cette semaine. Il changeait la façon de tenir des élections et modifiait le type d'élections avec lequel on pouvait se retrouver. C'est là qu'il faut travailler.»

C’est simple, non?

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.