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Voitures électriques: les acheteurs veulent 480 kilomètres d'autonomie

Voitures électriques: les acheteurs veulent 480 kilomètres d'autonomie
Courtoisie

On aurait pu croire que le récent engouement pour la Tesla Model 3 et l’arrivée imminente de la Chevrolet Bolt (deux véhicules électriques à l'autonomie plus élevée que la moyenne) auraient permis de convaincre les sceptiques que les VÉs sont désormais en mesure de répondre à tous les besoins. Or, une étude réalisée aux États-Unis semble indiquer plutôt le contraire, alors que les consommateurs exigeraient davantage de leur voiture électrique.

Ainsi, selon le sondage réalisé par le National Renewable Energy Laboratory (NREL), un organisme gouvernemental chargé de l’étude et de la promotion des énergies renouvelables, plus de 56 % des Américains seraient prêts à devenir propriétaires d’une voiture électrique si cette dernière affichait 480 kilomètres (300 milles) d’autonomie.

Plus encore, 53 % des gens affirment que l’achat d’un véhicule électrique serait conditionnel à la garantie qu’ils seront en mesure de brancher la voiture au besoin, sans attente.

Si aucun changement n’est effectué à la situation actuelle (c’est-à-dire avec des voitures à autonomie plus limitée), 58 % des répondants au sondage ont affirmé ne vouloir ni acheter ni louer un véhicule électrique, alors que 22 % doutent que cela ne se produise.

Seulement 17 % des sondés ont une attitude plus positive bien que réservée, alors que 2 % ont confirmé être prêts à acheter un véhicule électrique lors de leur prochaine transaction.

Outre l’autonomie, les raisons pour ne pas se porter acquéreur d’une voiture électrique sont nombreuses et variées : 55 % des gens refusant les VÉs le font pour le prix d’achat, 34 % parce qu'il ne croit pas que la technologie soit fiable et 27 % en raison des faibles performances.

Il y a cependant de bonnes nouvelles dans ce sondage. Ainsi, certains groupes de consommateurs étaient mieux préparés que d’autres à l’achat éventuel d’un véhicule électrique. Déjà, la perception générale des VÉs s’est améliorée au fil des ans : 52 % des répondants ont expliqué que ce type de voiture était aussi bon que les voitures traditionnelles à essence.

C’est la connaissance, en fait, qui rend les automobilistes plus susceptibles de devenir des acheteurs potentiels. Par exemple, les gens au courant de l’existence d’un réseau de recharge public se sont montrés plus enclins à se porter acquéreurs d’un VÉ.

Les répondants capables de nommer une des neuf voitures électriques les plus vendues aux États-Unis étaient aussi plus favorables à l’adoption de ce mode de propulsion, dans une proportion similaire.

Petit bémol cependant, seulement 48 % des répondants connaissaient le nom des véhicules électriques et moins de 25 % connaissaient l’existence du réseau de recharge public, alors que seulement un infime pourcentage en connaissait le fonctionnement.

En se basant sur ces constats, l'organisation estime que c’est par l’éducation que les véhicules électriques se fraieront un chemin dans le cœur des Américains. L’organisme gouvernemental souhaite d’ailleurs renouveler le sondage annuellement afin d’évaluer l’évolution de la perception des consommateurs.

Le sondage réalisé par le NLER l’a été auprès de 1 015 répondants, possédant au moins une voiture à combustion.

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