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Premier contact Mercedes-Benz SL 2017 : La reine des cabriolets (PHOTOS)

Premier contact Mercedes-Benz SL 2017 : La reine des cabriolets
Courtoisie

Cette année, Mercedes-Benz se fend en quatre pour nous offrir pas moins de 15 cabriolets, répartis dans cinq classes, et qui paradent avec une gamme d’équipements et de prix capables de combler une myriade de goûts et de budgets.

Mercedes-Benz SL 2017

Nous vous présentons ici les quatre versions de la Mercedes-Benz SL 2017, l’héritière directe de la SL 300 à ailes de mouette des années 50.

Votre cœur balancera entre une SL 450 nantie d’un V6 fort satisfaisant et une Mercedes-AMG SL 65 à moteur V12 dont les performances exceptionnelles expliquent en bonne partie le quart de million de dollars qu’elle exige pour devenir vôtre.

Car une SL, c’est la grande dame des roadsters, la boulevardière biplace des riches et (parfois) célèbres.

Pour célébrer l’orgie de testostérone qu’elle met à votre disposition, la calandre de la SL 2017 a été modifiée de manière à paraître encore plus menaçante. La grille constellée de « diamants » s’étire maintenant davantage en largeur et rejoint la jupe, pendant que les phares LED allongés complètent le look athlétique.

« Amenez-en de l’asphalte, j’en mange! », semble clamer cette SL que pas grand chose ne peut impressionner.

À la rigueur pourrait-on reprocher à la quinzaine de décapotables Benz d’un peu trop se ressembler de l’une à l’autre, seule la taille et/ou le nombre de places changeant la donne. Mais ça reviendrait à critiquer le bagage génétique entre frères et sœurs. Félicitons plutôt le constructeur pour avoir su créer un langage esthétique qui communique un ADN plaisant à regarder tout en dotant sa nombreuse progéniture d’un look rassembleur.

Des chevaux en masse !

La SL canadienne dispose de quatre moteurs qui définissent autant de versions. Ainsi, le V6 3,0L de la 450 enfin disponible chez nous voit sa puissance augmenter de 34 chevaux (à 367) par rapport à la précédente variante européenne (identifiée SL 400 là-bas). La SL 550 préfère un V8 de 4,7L bon pour 455 chevaux et 516 lb-pi de couple.

Du côté des deux modèles produits par l’atelier d’AMG, la 63 s’en remet à un V8 biturbo (toutes les SL ont deux turbocompresseurs) de 5,5L qui développe 585 chevaux et 664 lb-pi de couple, tandis que la SL 65 maintient son énorme V12 6,0 litres de 630 chevaux et un couple de 738 lb-pi, de quoi faire pâlir d’envie les 580 chevaux d’une Porsche 911 Turbo S.

Alors que les deux versions AMG se contentent d’une transmission à 7 rapports, le duo plus « humble » embarque pour la première fois une boîte G-Tronic à 9 vitesses. Selon un responsable d’AMG à qui nous avons parlé, ce n’est qu’une question de temps avant que cette transmission se fraie un chemin jusqu’à la division haute performance de M-B.

Les SL sont livrables avec deux types de suspension. La régulière emploie des pistons variables qui se raffermissent au besoin, selon votre choix parmi les cinq modes de conduite (Eco, Confort, Sport, Sport Plus et Individuel) que regroupe le système Dynamic Select.

Ainsi, les changements de vitesse seront plus paresseux ou plus vifs, les amortisseurs se raidiront plus ou moins et le véhicule tout entier s’abaissera ou se soulèvera de quelques millimètres pour améliorer l’aérodynamisme ou pour franchir un obstacle.

Optez plutôt pour la suspension Active Body Control et le mode Eco cède sa place au programme Curve qui modifie la cambrure des roues qui tournent à l’intérieur d’un virage, tout en gardant l’assiette du véhicule parallèle au sol. En imitant de la sorte l’action instinctive que pose un motocycliste négociant une courbe, la SL épouse mieux la ligne de course sans jamais déranger le confort des deux occupants, bien au contraire.

Une intéressante alternative

Des quatre SL cuvée 2017 offertes chez nous, la 450 semble correspondre le mieux à la définition d’une bonne affaire. Certes, les deux versions AMG sont absolument captivantes, mais il faut vraiment avoir beaucoup d’argent à flamber pour ne pas avoir à les écarter (à contrecœur) de notre liste de magasinage.

Oui, la sonorité des AMG est enjôleuse, entrelacée de borborygmes métalliques qui confirment la puissance sous le capot avec des décibels à la fois rauques et stridents. Et cette invitation à la démesure se traduit effectivement par des performances supérieures aux versions plus modestes. Mais, entre vous et moi, que votre SL accélère de 0 à 100 km/h en 3,9 secondes au lieu de 4,9, ou qu’elle puisse atteindre une vitesse maximale de 300 km/h au lieu de 250, je vous défie d’en profiter réellement à moins d’amener votre bolide sur une piste de course.

En revanche, le V6 de la 450 a tout ce qu’il faut pour satisfaire autant le promeneur du dimanche que l’amateur d’adrénaline. Qui plus est, son poids plus raisonnable que les V8 et V12 procure à l’ensemble du véhicule une meilleure répartition des masses (qui frôle 50/50).

Vous voilà donc au volant d’un roadster dont la suspension accomplit de la magie et dont la puissance varie de féroce à débile. Reste l’habitacle. Car c’est dans celui-ci que les petits oiseaux rieurs, la sono, le confort des sièges, l’absence de turbulences éoliennes importent. C’est dans ce cockpit que la définition de la liberté à ciel ouvert prend tout son sens.

Une cabine protectrice

La SL a recours à un toit en aluminium escamotable doté lui-même d’un panneau en verre auquel on a intégré le sortilège Vario-roof : à l’aide d’un bouton, vous pouvez foncer ou éclaircir le verre à volonté. Cool. On peut aussi le faire fonctionner même si l’auto est en mouvement (sans dépasser 40 km/h).

L’intérieur très luxueux, très chic, s’avère personnalisable grâce aux multiples combinaisons proposées par les lignes Exclusive, AMG et Designo. Cela dit, il faut un temps d’apprentissage pour apprivoiser tous les interrupteurs. Que se passe-t-il si j’appuie ici? Et ce bouton-là, il sert à quoi? Sans oublier l’écran d’affichage central sur lequel la manette rotative Comand fait défiler, entre autres, la navigation et les icônes CarPlay d’Apple.

À plusieurs reprises dans le passé ai-je dû quitter le confort d’une SL pour positionner correctement la cloison rigide qui sépare dans le coffre les bagages (menus) du toit replié sur lui-même. Fini ce genre d’inconvénient puisque la SL 2017 a automatisé entièrement l’utilisation de cette partition.

Pour prolonger la saison des balades topless, vous pourrez compter sur l’Airscarf (qui pousse de l’air chaud sur vos épaules), l’Aircap (un volet au-dessus du pare-brise fait dévier les rafales de vent), un coupe-vent entre les appuie-tête et des surfaces chauffantes en quantité, incluant les baquets, le volant… et les accoudoirs des portières!

Vous voulez deux autres exemples de raffinements suprêmes ? Le nettoyage du pare-brise est assuré par des essuie-glaces Magic Vision Control. Au lieu de distribuer le liquide lave-glace à l’aide des gicleurs d’habitude montés à la base du pare-brise, il est projeté par les dizaines de petits trous qui perforent l’essuie-glace. Le liquide et la lame caoutchoutée travaillent main dans la main. Mieux encore : une option réchauffe l’essuie-glace afin d’éviter qu’il ne reste prisonnier de la neige ou la glace.

Sauf que, à bien y penser, avez-vous souvent vu des SL se balader chez nous en plein hiver? Comme leurs propriétaires possèdent plusieurs véhicules, ils n’iront pas infliger sel et gadoue à leur beau carrosse estival.

Enfin, vous ne serez jamais en peine pour savourer votre musique préférée, même avec le toit abaissé, puisque (depuis 2012) les haut-parleurs des graves sont nichés dans les portières et utilisent les cavités devant le pédalier comme caisses de résonance.

Bref, la Mercedes-Benz SL réunit dans un roadster sexagénaire le confort, la puissance, le look, le progrès et, paradoxalement, la tradition. Quand on a les moyens, l’invitation à prendre part à ce festival des cinq sens devient très tentante.

Les frais reliés aux déplacements, l’hébergement et la nourriture ont été payés par Mercedes-Benz lors de ce lancement médiatique

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