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Des animaux hyper-réalistes dans «Le Livre de la Jungle»: le réalisateur nous livre ses secrets de réalisation (VIDÉO)

Les secrets de tournage de l'hyper-réaliste «Le Livre de la Jungle» (VIDÉO)

On connaît tous l’histoire du Livre de la Jungle. Que vous ayez lu les nouvelles de Rudyard Kipling ou vu le célèbre film de Walt Disney, la vie de Mowgli vous est forcément familière. Entouré de tout un tas d’animaux, un ours, des singes, une panthère, des éléphants… le petit homme élevé dans la nature par des loups va traverser la jungle pour rejoindre le village des Hommes afin d’échapper au méchant tigre Shere Khan.

Près de cinquante ans après le film d’animation, une nouvelle version du Livre de la Jungle réalisée par Jon Favreau sort sur grand écran en 3D, mercredi 13 avril. Heureux de retrouver les mythiques chansons et nos personnages favoris, on reste surtout bouche bée devant les traits hyper-réalistes des animaux créés à partir d’images de synthèse, le fruit d’un travaille de titan qui a rassemblé près de 2000 personnes en l'espace de trois ans.

Une aventure que le cinéaste américain a raconté au HuffPost. "Nous avons utilisé de nombreuses techniques issues de différents films comme Avatar mais aussi des technologies provenant de l'univers des jeux vidéo. Nous avons également emprunté des choses au film Gravity. En fin de compte, nous avons pris le meilleur de chacun et avons mixé", résume-t-il.

Pelage et grognements

Pelage soyeux, crocs aiguisés, truffes humides, aucun détail n’est laissé au hasard. Les animaux n’ont jamais aussi bien été recréés au cinéma que dans cette version 3D du Livre de la Jungle.

Surprenantes de réalité, plus de 70 espèces ont été créées en images de synthèse, par les superviseurs d’effets visuels Adam Valdez et Dan Lemmon, de Baloo au Roi Louie en passant par Bagheera. Pour réussir le pari du réel, des programmes ont été mis au point pour simuler les muscles, la peau et la fourrure. L’animation photo-réaliste, les techniques de motion capture et des prises de vues réelles ont ainsi été mélangées.

C'est d'ailleurs cette idée du réalisme qui a attiré Jon Favreau. "J'avais vu d'autres versions en live action mais ce n'était pas vraiment le genre de chose que j'avais envie de réaliser. Je voulais quelque chose d'ambitieux et quand Adam et Dan ont cité des références comme Avatar et l'Odyssée de Pie j'ai senti qu'on avait la même idée. L'idée de créer quelque chose de très réaliste m'a beaucoup plu", se rappelle le réalisateur.

Seul en scène

S’il y a quelque chose de bien réel dans ce film, c’est le personnage de Mowgli, interprété par Neel Sethi, le seul acteur physique du film. Le jeune garçon de 12 ans a été sélectionné parmi 2000 autres candidats.

“Je voulais un Mowgli enfant car j’ai grandi avec le film de 1967. Je cherchais des qualités que je ne pouvais pas lui apprendre comme l’intelligence, le charisme. Ces choses simples qui font que quand tu le regardes à l’écran il te fait sourire, il est intéressant à observer. Neel avait ces qualités et me rappelait le Mowgli animé, peut-être à cause de sa façon de bouger, son physique athlétique”, explique celui qui l’a choisi.

Un travail pas facile pour le jeune acteur qui s’est retrouvé quasiment seul sur scène. Pour remédier à cela, Jon Favreau lui-même et des marionnettistes lui ont donné la réplique et ont ensuite été effacés de la version finale. “En face d’un autre acteur on peut se comporter naturellement mais là il n’avait personne à qui se raccrocher. Quand les enfants doivent feindre leur jeu, ils deviennent beaucoup moins intéressants à regarder alors nous l’avons mis face à d’autres acteurs sur le plateau. Lorsqu’un enfant se retrouve dans la même pièce qu’une marionnette il s’illumine et ne peut plus la quitter des yeux”, souligne le cinéaste.

Technique, réalité, animaux et paysages recréés se retrouvent dans la scène favorite de Jon Favreau, la descente sur la rivière de Mowgli sur le ventre de Baloo.

Deux bassins sur lesquels ont été installés jets et pompes ont servi de décor à ce passage emblématique. Cette version met en scène “le charme du film original tout en utilisant de nombreux aspects techniques. Il fallait que ce soit réel tout en ayant un vrai gamin, sur un faux ours, sur une fausse rivière!”, s’amuse Jon Favreau, résumant ainsi, sans en avoir l'air, les aspects si particuliers du tournage.

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