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«La démolition familiale» : les liens du sang plus forts que tout (VIDÉO)

«La démolition familiale» : les liens du sang plus forts que tout (VIDÉO)

Pour la première fois, un documentaire s’attarde sur les populaires derbys de démolition. Caméra à l’épaule, le réalisateur Patrick Damien est retourné dans sa région natale dans Bellechasse pour faire le portrait de ces passionnés de l’automobile. Une œuvre généreuse et subtile sur la famille et l’amitié. Le réalisateur a répondu aux questions du Huffington Post Québec.

D’où vous est venue l’idée de réaliser un documentaire sur le derby de démolition?

Je voulais plonger dans un sujet approprié pour le grand écran. Cette compétition offre des scènes spectaculaires, avec un sport méconnu et, surtout, c’est un bon moyen de partager la vie de personnes authentiques.

Quels ont été vos plus grands défis?

Garder le projet sur les rails pendant cinq ans, souvent sans source de financement.

Vous y dresser le portrait touchant d’amoureux de la mécanique. Comment les avez-vous approchés?

Les mentors et les parents des deux jeunes sont des personnes que je connais depuis très longtemps. La confiance était déjà établie. J’ai dû «apprivoiser» un peu Christopher et Marika mais le contact a été facile là aussi.

Vous avez choisi comme décor Armagh dans Bellechasse. Que vous inspirait cette région?

C’est le lieu où j’ai grandi. C’est pour moi une source infinie de personnages et d’histoires hors du commun. Une pépinière de gens passionnés qui, malheureusement, sont absents des médias. Nous devons leur donner la parole au cinéma, à la télévision et à la radio, car ils le méritent pleinement.

Dans votre œuvre, il n’est pas seulement question de derby de démolition. Vous abordez aussi la vie intime des hommes et des femmes que vous filmez. Pourquoi?

Même si la démolition est un sport inusité, le cœur de ces gens révèle leur caractère universel et cela permet à tous les spectateurs de s’identifier à eux.

Que retenez-vous de toutes les personnalités que vous avez suivi avec votre caméra?

Leur générosité est sans borne. À la fois à mon égard et dans la vie en général. C’est cette générosité qui plaît au public.

Votre film connaît au cinéma un succès en salles? Comment l’expliquez-vous?

Les médias à Québec ont constaté rapidement que nous offrons une bonne histoire qui propose à la fois: action, suspense, scènes spectaculaires et intimistes, rires, moments touchants... C’est vraiment un film pour tous et c’est ce message que nous propageons à Montréal également. Le film a remporté trois prix et les critiques sont très positives: tous ces facteurs attirent divers spectateurs. Nous invitons d’ailleurs les gens à la Cinémathèque québécoise, car le film y est prolongé pour une 2e semaine jusqu’au 14 avril.

Quels sont vos prochains projets?

Un documentaire qui porte sur Denys Arcand; ainsi que trois scénarios de fiction, dont un drame qui se déroule dans mon village natal et une comédie. Dans chacun de ces projets, je m’intéresse à des personnages qui offrent une vision du monde unique.

La Démolition familiale – EyeSteelFilm – Documentaire – 93 minutes – Sortie en salles le 25 mars 2016 – Canada, Québec.

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